Le saviez-vous? Papa Wemba, une véritable légende de la musique congolaise

En hommage à Papa Wemba décédé le 24 avril 2016 sur scène en marge du Festival de Musique urbaine d’Anumabo(FEMUA), votre rédaction se propose de revenir brièvement sur son élogieux parcours.

De son vrai Jules Shungu Wembadio dit Elvis Presley, Papa Wemba est le deuxième artiste congolais, après Tabu Ley Rochereau, à signer avec la maison de production internationale « Real World » de Peter Gabriel avec qui il sort trois albums : « Le Voyageur » en 1992, « Émotion en 1995 » et Molokaï (1998). Aussi, il est le premier artiste congolais à faire un album à caractère « ouvert » déjà à l’époque. Grâce aux succès de ses albums, il a fait les tournées aux États-Unis, en Asie (Japon) et en Europe. En 1993, Il a assuré la première partie de la tournée américaine de Peter Gabriel. En même temps, ses titres « Maria Valencia », « Yolele » ou encore « Sofélé » lui envoient au sommet du monde dans la catégorie World music. Son succès s’est accru en 1995 après la sortie de son album « Émotion » qui selon sa biographie, il aurait vendu plus de 500.000 exemplaires uniquement aux États-Unis et serait certifié disque d’or. Au cours de sa carrière musicale, Papa Wemba a collaboré avec une ribambelle d’artistes musiciens congolais voire du monde tels que Tabu Ley Rochereau, le célèbre producteur Martin Meissonier, Peter Gabriel, Ray Lema, Manu Dibango, Koffi Olomidé, Youssou N’Dour, Lokua Kanza, Singuila, Diamond Platinumz et pleins d’autres. Il s’est lancé également dans la carrière du cinéma en 1987 lors du film « La vie est belle » dont il a joué le rôle principal. Il a composé une bonne partie de la bande originale de ce film. En 1997, il apparaît également dans « Combat de fauves » de Benoît Lamy et en 2012 où il a joué un petit rôle dans le film dramatique belge « Kinshasa Kids ». En 1999, deux de ses titres, Maria Valencia et le Voyageur, sont choisis par le réalisateur italien Bernardo Bertolucci pour son film Paradiso e inferno. Ekumani est reconnu également pour son amour à la mode. En fin 1970, il est connu comme un des représentants le plus célèbres du mouvement de la SAPE. À sa mort, il a été élevé au rang de « Commandeur de l’Ordre national de la Côte d’Ivoire (posthume) » et « Grand Officier dans l’Ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba » en RDC.

JM Mawete

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