Jean Okombe, ancien informaticien de la CENI n’est pas d’accord avec l’utilisation de la machine à voter.
Ce technicien rappelle que l’ordinateur est constitué de deux parties: la partie physique (celle qui est visible) et la partie interne comprenant le logiciel qui est la partie la plus importante. Or, il se fait que c’est seule la CENI qui maîtrise le logiciel de la machine à voter. C’est pourquoi, cet informaticien recommande l’abandon pur et simple de cette machine mais n’exclut pas cependant son utilisation dans le futur.
Norbert Basengezi rassure
Le 1er vice-président de la CENI Norbert Basengezi Kantitima informe que la machine à voter permet d’imprimer les bulletins de vote. L’accord de la Saint Sylvestre cfr page 8 recommande à la CENI de voir comment réduire le coût. Ce qui est fait avec la machine à voter: environ 135 millions de dollars épargnés. La centrale électorale travaille avec le système Intranet. » Que ceux qui déploient les témoins. Cela permettra de comparer le vote imprimé au vote manuel » a-t-il martelé. Et d’ajouter que les réfractaires à la machine à voter sont appelés à maîtriser la cartographie. » Cette machine est une intelligence congolaise » a conclu Norbert Basengezi. La machine à voter suscite des vives inquiétudes tant de l’opposition que d’une frange de la société civile. D’ailleurs, d’aucuns n’hésitent pas à la qualifier de la machine à voler.
JM Mawete
