Accompagné du DG de la SNEL Jean-Bosco Kayombo et du DG ai de la REGIDESO Jonas Ntaku, le ministre des Ressources hydrauliques et électricité Olivier Mwenze Mukaleng a effectué une visite d’inspection sur les sites des postes de Kinsuka pour l’électricité et Lukunga pour l’eau potable. Question de s’assurer de l’évolution des travaux sur ces deux chantiers.
Lancé en juillet dernier
En ce qui concerne le poste de Kinsuka, les travaux avancent normalement : la ligne qui arrive de Kinsuka est quasiment terminé, il reste cinq pylônes pour arriver au poste s’est réjoui le Ministre tout en déplorant quelques difficultés rencontrées notamment l’empiétement des espaces de la SNEL (des solutions rapides devront être trouvées avec les autres ministres Urbanisme et Habitat, Affaires foncières et Environnement), le problème de la Covid-19 et de la logistique dans le monde. C’est personnellement le Président de la République Félix Tshisekedi qui a lancé en juillet 2021 les travaux de construction du poste moderne de Kinsuka. Équipé des compteurs intelligents, ce poste va permettre d’améliorer la desserte dans la partie Ouest de Kinshasa et stabiliser le courant électrique. Il sera connecté à la centrale hydroélectrique de Zongo Il mais également celle de Zongo I.
Présent, le DG de la SNEL a aussi rassuré de la fin des travaux dans le délai à savoir le premier trimestre 2023 (mars 2023). Dans la même lancée, le ministre s’est également rendu au poste de captage d’eau de Lukunga. Vieille (depuis 1939), la première usine de traitement d’eau de la capitale congolaise avec une production de 48.000 mètres cubes par jour nécessite des travaux pour sa maintenance. Même problème que le poste de Kinsuka : l’empiétement des espaces de la REGIDESO.
En amont, ceux qui s’adonnent aux activités agricoles et maraîchères se livrent à cœur joie à l’irrigation réduisant ainsi la quantité d’eau captée. Ce problème s’accentue pendant la saison sèche. Sans oublier, la difficulté liée à l’insalubrité.
La population déverse tout sur la rivière Lukunga. Ce qui complique le traitement de l’eau. Le sulfate ne suffit plus, il faut chercher d’autres produits plus coûteux.
JM Mawete
