Février noir

Le mois de février qui s’achève a été riche en événements douloureux pour la RDC. Ce pays au cœur de l’Afrique et aux dimensions continentales a perdu trois de ses dignes fils.

Il s’agit de la légende du football africain Pierre Ndaye Mulamba, du révolutionnaire Abdoulaye Yerodia Ndombasi et du patriarche Antoine Gizenga Fundji. Chacun dans son domaine et à son niveau a rendu des loyaux services à la République. Pierre Ndaye Volvo a offert au pays son deuxième trophée continental et une participation à la coupe du monde en 1974 en Allemagne. Il est le meilleur buteur de tous les temps de la CAN. Le Chef de l’État s’est chargé de décorer à titre posthume le virevoltant attaquant comme héros national par l’entremise du Chancelier des Ordres nationaux. Maquisard déjà avec Che Guevara, c’est l’un des artisans de la révolution du 17 mai avec Laurent-Désiré Kabila sans évoquer les postes occupés à différents échelons (Directeur de cabinet, ministre des Affaires étrangères, vice-président, sénateur,…). Enfin, le patriarche n’est plus à présenter. Révolutionnaire lui aussi, figure de proue de l’indépendance aux côtés de Patrice Lumumba, premier ministre honoraire. Après toute cette exaltation, il ne reste plus qu’à leur ouvrir le panthéon.

 JM Mawete

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