Le candidat aux élections présidentielles, Rév. Dr. Aggrey Ngalasi Kurisini a exposé dans un point de presse, ce mercredi 29 novembre, à l’hôtel du fleuve, les motivations de sa candidature à la magistrature suprême
« Avant de commencer, nous aimerons bien nous présenter. Je m’appelle Ngalasi Kurisini Aggrey, suis de Bandundu. Mon grand père s’appelait Ngalasi Ngasi. Mon père s’appelait Ngalasi Sylva. Je suis marié, père de seize enfants aujourd’hui. Ayant perdu ma première femme, je suis marié à madame Françoise que vous connaissez bien. Et j’ai eu comme formation, pour mes études primaires à l’internat chez les catholiques dans la mission de Bandundu et j’ai fait les humanités toujours chez les frères Josephites. Et j’ai fait l’université dans la faculté de médecine chirurgicale et accouchement »
Le révérant Ngalasi Kurisini, s’est présenté comme un candidat envoyé et mandaté par Dieu le créateur. Il a exposé quelques raisons majeurs qui l’ont motivé de déposer sa candidature à la présidentielle.
« Je voudrais vous donner des raisons majeures de ma candidature. On peut considérer du point de vue social. Depuis l’accession de notre patrie à la souveraineté nationale et internationale, la situation sociale de nos populations n’a fait que se détériorer au fil des années. Et, médicalement , je dirai que le Congo se retrouve dans les soins intensifs, la cause principale est le manque des valeurs chrétiennes et morales caractérisées par l’absence de la politique responsable pouvant garantir à chaque congolaise une vie descente correspondant du point de potentiel des ressources de ce pays a révélé Ngalasi Aggrey.
Si hier, nous avions manqué de jouer nôtre rôle, aujourd’hui, on a compri la résolution mandatée par Dieu de nous relever a-t-il ajouté.
L’envoyé spécial de Dieu a ensuite parlé de la situation sécuritaire en terme de motivation de sa candidature à la magistrature suprême.
«Du point de vue sécuritaire, la RDC, notre chère patrie dispose d’une armée et de service de sécurité. Vous savez qu’une partie de nos militaires hérités de Mobutu, de Mzee Laurent Kabila, de Joseph Kabila, de Bemba, de RCD, de Mbusa Nyamwisi et Lumbala. Ce qui fait que l’homogénéité manque aujourd’hui et pose problème. Le pays est instable et accuse bon nombre de formations décriantes. Le népotisme, le tribalisme, le favoritisme, le clientélisme, l’affaiblissement de tout point de vue de ces éléments ont élu domicile dans les échanges de commandement de nos forces armées et le service de sécurité. Et cela est un problème, nous ne savons pas exactement à qui nous avons affaire ! Mauvais traitement de nos forces armées, absence d’une motivation conséquente nous pousse aujourd’hui à nous présenter et à poser notre candidature comme président de la république» a-t-il révélé.
Le responsable de l’église de réveil la Louange n’a pas gardé sa langue dans ses poches sur le cas de l’administration.
«Considérant le point de vue administratif, il y a vieillesse des personnels administratifs, absence d’une politique claire de mis en retraite des agents de l’état ayant atteint l’âge de retraite, il y a un manque d’une formation de mis à niveau des agents de carrière de l’Etat pour chaque dix ans et une absence de mouvement de ces derniers et cela conduit à une absence d’une volonté politique d’amélioration de condition de vie des agents et l’absence de l’autorité de l’Etat. Voilà, une autre raison qui nous a poussé à postuler comme président de la république» a-t-il ajouté.
Le pasteur docteur numéro 16 à la présidentielle a parlé aussi de la diplomatie. Pour lui, il constate une mauvaise politique diplomatique managériale. Que va-t-Il faire ? Quelle est sa vision ? La campagne électorale nous en dira plus.
Pierrot Emack / Lobjectif.net
