Pollution des eaux et destruction de la nature dans le Haut-Uélé : Le prix exorbitant de la collaboration destructrice de Christophe Baseane Nangaa

Au cœur des richesses naturelles de la province du Haut-Uélé se cache un sombre secret : la pollution des eaux et la destruction implacable de l’environnement, alimentées par des coopérations sans scrupules avec des partenaires avides, notamment chinois, pour l’exploitation de l’or alluvionnaire.

Une collusion où les pas de porte exorbitants, atteignant selon les informations recoupées dans ce milieu opaque des sommets de 150 000 à 200 000 USD, scellent un pacte funeste avec des conséquences dévastatrices pour les populations du Haut-Uélé. Un homme serait au coeur de ce système, le Gouverneur sortant Christophe Baseane Nangaa, frère biologique du chef rebelle Corneille Nangaa Yobeluo, président de l’AFC-M23.

Les conséquences de cette tragédie environnementale se révèlent dans toute leur ampleur, peignant un tableau apocalyptique de rivières empoisonnées, de terres dévastées et de biodiversité anéantie. Les eaux, jadis pures et vivifiantes, se transforment en véritables cours de mort, portant le fardeau des rejets toxiques et des résidus miniers, étouffant la vie sous un voile de désolation.

La cupidité aveugle du Gouverneur sortant Christophe Nangaa et ses proches collaborateurs impliqués, conjuguée à l’inaction ou à la complicité du candidat affairiste Jean Bakpmito Gambu, accessoirement fraudeur invalidé par la Cour constitutionnelle aux élections législatives pour la députation nationale et provinciale mais qui se retrouve comme par enchantement candidats sénateur et Gouverneur, a pavé la voie à une catastrophe écologique d’une ampleur inimaginable.

Les intérêts financiers éphémères de ces deux candidats cités ci-haut (Christophe Nangaa et Jean Bakomito) ont pris le pas sur la préservation à long terme de l’environnement, sacrifiant impitoyablement la santé des écosystèmes et des communautés qui en dépendent. Dans ce paysage de désolation, émerge la cruelle ironie d’une richesse éphémère acquise au prix de la ruine durable.

Les profits rapides se transforment en passifs environnementaux colossaux, laissant derrière eux un héritage empoisonné pour les générations futures et une terre défigurée qui pleure silencieusement la perte irréparable de sa splendeur. Seul le Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu propose des pistes de solution face à cette ignominie infamante.

Face à cette tragédie écologique en gestation, le Grand chef Constant Lungagbe élève la voix contre l’exploitation irresponsable et destructrice de nos ressources naturelles. La coopération avec les exploitants chinois, marquée par des sommes exorbitantes et des conséquences incommensurables, doit être remise en question et transformée en une collaboration véritablement durable et respectueuse de l’environnement.

Ainsi, la pollution des eaux et la destruction de la nature ne sont pas simplement des phénomènes isolés, mais des maillons d’une chaîne d’actions irresponsables et d’omissions complices qui menacent l’équilibre fragile de la province du Haut-Uélé. Il est urgent de réagir, de réparer les torts causés et de préserver notre héritage naturel pour les générations à venir, avant que le prix de notre insouciance ne devienne irrémédiablement trop lourd à payer.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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