La tension monte de plus en plus à Tunis capitale tunisienne. Le contrôle des documents administratifs (carte de séjour, carte d’étudiant, passeports) par les autorités tunisiennes se métamorphosent en violence xénophobe contre les africains noirs et les congolais ne sont pas épargnés
Cette opération concerne tous les africains présents en Tunisie particulièrement les ivoiriens qui pour la plupart débarquent en Tunisie sans passeport.
La tension est montée d’un cran suite au présumé meurtre d’une tunisienne avec ses deux enfants à la cité Saha, à Tunis. Les supposés auteurs de cet acte criminel seraient deux ivoiriens, un guinéen et un camerounais.
Ainsi donc, après avoir été informé de la situation, le président tunisien Kaïs Saïed a décidé de renvoyer les africains à la peau noire rapporte plusieurs sources locales.
Le contrôle des papiers a carrément viré à la violence physique contre les ressortissants de l’Afrique subsaharienne.
“ Nos compatriotes souffrent, les congolais doivent se mobiliser comme les gabonais, il faut également beaucoup prier pour nous qui sommes ici en Tunisie car le contrôle de la carte de séjour n’existe plus et cela se transforme à la tuerie et la violence, l’une des congolaises a été violée et je n’ai pas pu regarder ça ” renseigne un congolais vivant à Tunis.
À cause de cette situation inhumaine, les africains noirs et d’autres ressortissants sont donc obligés de regagner leurs pays d’origine.
“ Les noirs doivent retourner chez eux, ils disent que nous venons ajouter la crise dans leur pays ” conclut ce même congolais qui a requis l’anonymat.
Le gouvernement congolais est donc convié de prendre les dispositions nécessaires pour rapatrier les congolais avant que la situation ne dégénère totalement.
Djodjo Mafuku
