Les cours sont suspendus à l’Université Pédagogique Nationale ( UPN). Et pour cause, lors des manifestations des étudiants le mardi 18 juillet dernier, des dégâts matériels importants ont été enregistrés au sein de cette alma mater: des casses ci et là, des auditioires saccagés et même le rectorat n’était pas épargné.
Bref, un désordre catastrophique auquel s’est associé les tierces personnes ( celles qui ne sont pas étudiantes).
Pour rappel, les étudiants de cet établissement d’enseignement supérieur et universitaire avaient protesté contre la hausse du taux de change des frais académiques, ceux-ci étant payés en dollar américain.
Bien avant la date du mardi 18 juillet 2023, les étudiants de l’université pédagogique nationale ont observé auprès des banques et longes de paiement, la hausse du taux de change de frais académique. Fort heureusement, grâce à l’intervention de la Police, la situation a pu être maîtrisée.
Face à cette situation, le comité de gestion s’emploie à mobiliser tous les moyens matériels et financiers nécessaires pour la réhabilitation des infrastructures endommagées et équipements emportés, en vue de maintenir les conditions de travail. Et cela dans un bref délai. C’est pourquoi, l’accès au site universitaire est restreint. Seules les personnes autorisées y accèdent notamment le service, scientifique, administratif et ouvrier.de cette Alma mater.
Cependant, une interrogation persiste. À quand la reprise des cours ? D’autant plus que l’université connaît déjà un retard par rapport au calendrier académique.
En attendant l’évolution et les travaux de finition, le comité de gestion et la coordination s’organisent pour une rentrée proche tout en évitant une année blanche.
Après la.descente musclée des forces de l’ordre, une vingtaine d’étudiants ont été appréhendés. La rectrice de l’UPN, la professeure Anastasie Masanga s’active pour la libération des étudiants détenus depuis le 18 juillet 2023 à l’IPKIN. D’ailleurs, elle leur a rendu visite récemment.
Tenez, la rectrice a suspendu les délégués des 11 départements pour n’avoir su gérer la situation en interne.
Ngwanza Matiti, Stagiaire IFASIC
