Plus que quelques jours pour que l’épidémie d’Ebola soit éradiquée de la province de l’Equateur. Les propos sont du ministre de la Santé le Docteur Oly Ilunga.

Mais en attendant, une surveillance est de mise pour éviter la résurgence des nouveaux cas. Cette surveillance épidémiologique utilise des ressources, des instruments et des méthodes pour identifier, détecter et prévenir. La surveillance repose sur trois piliers notamment la surveillance communautaire (toutes les informations venant de la communauté), la surveillance clinique (données des hôpitaux) et la surveillance environnementale. 16 sur les 26 provinces sont potentielles à être touchées. Le système d’alerte permet de détecter les cas récurrents des fièvres. Aussitôt, les investigations sont menées. C’est ce qui a permis de déceler l’épidémie à Bikoro. En outre, les médicaments sont offerts gratuitement. Le contrôle de l’infection aux points d’entrée notamment de Kinsuka à Mbandaka avec un regard particulier sur les passagers et la désinfection des moyens de transport. Comment s’y prendre en cas d’une 10^ème épidémie ? Le système de surveillance et la détection le plus rapidement possible des nouveaux cas. Deux avantages du vaccin Le vaccin contre l’épidémie d’Ebola présente deux avantages principaux : la protection du personnel médical et casser la chaîne de transmission. Il sied de rappeler que le vaccin ne permet pas d’enrayer l’épidémie car le réservoir naturel se trouve dans la forêt.