A quoi riment les congés du 16 et 17 janvier dans un pays en reconstruction ?

En quelque sorte une façon d’interpeller les autorisations congolaises qui semblent diriger comme bon le semble à comprendre que c’est qu’eux voient aujourd’hui, peut être certains ont payé le prix de leurs vies pour l’obtenir, alors ces dates font partie de nous, elles doivent être célébrées malgré les circonstances.

Justin Mukaya : vous savez, ces dates sont tellement importantes pour tout congolais car elles sont non seulement une manière pour nous d’honorer et de montrer notre gratitude envers les accomplissements pour la nation envers ces deux messieurs. Mais aussi, c’est une manière, chaque fois que ces deux dates arrivent de se rappeler toujours d’où on vient et où on part et où on en est en rapport avec tout ça. En sus de ça, c’est aussi une manière de perpétuer l’histoire du Congo de génération en génération et ce qui dit histoire, dit les responsabilités que tout un chacun a devant l’avancement de la nation. Hier, j’ai vu un enfant de 15 ans en train de suivre le film de Lumumba avec beaucoup d’attention et de peine et cela nait le sentiment de nationalisme en lui.

Marc Kawita : quel pays est en reconstruction ? Qu’est ce qui prouve que votre pays est en reconstruction ? dès le départ, nous ne sommes ni en construction ni en reconstruction “Yaya mboka ekufa kala, oui Eloko Ya koboma eza lisusu te » (le pays a été détruit depuis longtemps, il n’y a plus rien à détruire), les congolais vivent par la grâce de Dieu. Trésor Wesse: moi personnellement je ne vois pas l’utilité de ces soit disant jours fériés. Et je ne sais pas si notre pays est en pleine construction. D’après moi, mon pays n’a aucun signe qui annonce le développement tout est gâché par des personnes politico-administratives. Ils sont en train de nous faire des promesses non tenues. Quand ils sont aux affaires, ils oublient les besoins du peuple mais quand ils ne sont pas là dans leurs bouches, ils sont en train de chanter les intérêts du peuple, c’est dommage.

Patient Kapia : c’est juste honorer leurs mémoires parce que la reconstruction même du pays a commencé par eux.

Jonathan Tshisuaka : un pays a une histoire même s’il est en reconstruction, on ne peut pas s’empêcher de célébrer nos vaillants combattants.

Ardororé Kabamba : 16 et 17, ce sont des moments de reconnaissance envers ces 2 icônes. Ce n’est pas une obligation mais des dates mémorables, Ça n’a rien à voir avec l’état du pays.

Henock Laky: non, nous devons respecter ces dates quelles que soient les circonstances que nous pouvons avoir, on doit respecter les héros du Congo.

Pierre Kabongu : rien de grave. Ces congés ne font qu’engendrer des pertes pour la République.

Elysée Toaka : personnellement, ces dates sont très importantes, surtout pour les générations futures qui doivent obligatoirement connaître l’histoire du pays étant compatriote. Nous le savons tous que l’histoire est inévitable, et très importante. Si aujourd’hui, on se disait qu’à cause de la situation pénible du pays nous ne pouvons pas commémorer ces dates ça serait tuer le pays à petit feu, car pour bien diriger nous devons savoir d’où nous venons, où nous sommes et où allons-nous. C’est aussi en quelque sorte une façon d’interpeller les autorisations congolaises qui semblent diriger comme bon le semble à comprendre que c’est qu’eux voient aujourd’hui, peut être certains ont payé le prix de leurs vies pour l’obtenir, alors ces dates font partie de nous, elles doivent être célébrées malgré les circonstances.

Degaul Mpela: à quoi nous servirait ces dates si les autorités congolaises n’en tirent aucune leçon, c’est regrettable pour notre (cher beau) pays. Il faudrait voir ce que les agents de l’ordre ont occasionné à cause juste du passage du ministre, ils ont fermé presque tous les routes aux alentours de l’Échangeur de Limete, et c’était catastrophique, il y’avait des embouteillages même au niveau des piétons, c’est désagréable.

Juniace Ngangeli : on devrait le considérer plutôt comme un acte de respect tout simplement.

Béni Mampuya : ces dates sont très importantes, nous ne pouvons pas être ingrats à ce niveau, jusqu’à dire que comme nous ne serons pas encore compter parmi les pays développés nous ne pouvons pas commémorer les dates de ces qui ont lutté pour notre pays. Si nous ne sommes pas encore développés, c’est de notre faute bien-sûr, j’ose croire que si Lumumba et d’autres nationalistes étaient vivants jusqu’à ce jour, notre pays serait déjà développé. L’histoire demeure la même malgré l’incapacité que nous éprouvons.

Patrick Mulaya : ces dates doivent être immortalisées à jamais, c’est l’histoire de notre pays que chaque génération devrait connaître.

Kenaya Nsokele : je ne vois pas l’utilité de ces dates fériées, puisque l’indépendance a été précoce, voilà pourquoi jusqu’à la 61ème année de notre indépendance, nous ne sommes toujours pas autonomes. Mais au moins, nous pouvons considérer ces jours à cause de leur bravoure.

Propos recueillis par Clarisse Mfuamba

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