Rien ne marche au sein de la grande famille de la Fédération nationale congolaise de judo (FENACOJU).

Le linge sale se lave en famille dit un adage, les membres du comité directeur étaient en séance de travail lundi 06 mai dernier au complexe omnisports des Martyrs, en vue de trouver les pistes de solutions sur la situation confuse, qui prévaut actuellement au sein de la FENACOJU. Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir la cagnotte de la FENACOJU et la participation des judokas congolais au championnat africain le mois dernier à Cap Town. Pour la circonstance, c’est le président de la fédération Dominique Makoboy dit Do Makobo qui doit procéder à la restitution. Fort malheureusement, il a été le grand absent de cette réunion extraordinaire. ‘‘Alors que Do Makobo était invité pour éclairer la lanterne sur les 46 000 USD, cagnotte allouée par le gouvernement sur le déplacement des athlètes à Marrakech au Maroc. Etant donné que le président a brillé par son absence, personne ne peut émettre un point de vue sur cette affaire de 46 000 USD. Il doit aussi éclairer la lanterne du staff dirigeant sur l’engagement des entraîneurs et athlètes qui ont pris part au championnat d’Afrique de judo à Cape Town en Afrique du Sud. Les entraîneurs qui étaient en terre sud-africaine sont reconnus comme judokas alors que les coaches sont reconnus par la Direction technique nationale’’, a précisé le SG de la FENACOJU Pierre Mangili.  A en croire le SG, il existe un groupe entraîneurs qui travaillent en collaboration avec la direction technique nationale, mais qui n’étaient pas présents en Afrique du Sud.

Face à cette absence, le président de la FENACOJU a un délai de 48 heures à dater du lundi dernier pour se justifier. Au cas contraire, les instances compétentes seront saisies du dossier. Tout le monde reste optimiste en ce qui concerne la présence de Do Makobo lors de la prochaine réunion du staff dirigeant de la FENACOJU. Selon les amoureux du judo, Do est appelé à user de la bonne foi dans la mesure où la mission n’a pas été effectuée à Marrakech comme prévue.

SEVADA