Après avoir été le président de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi va à nouveau présider la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEAC) et la Communauté de Développement des États de l’Afrique australe (SADC). Que cela vous inspire-t-il?

Le Chef de l’État congolais Félix Tshisekedi va présider aux destinées de la Communauté de Développement de l’Afrique australe ( SADC)  à l’issue du 42ē sommet qui se tiendra à Kinshasa du 17 au 18 aout.

Tshisuaka ya tshitshi, jeune activiste: le président Fatshi incarne un leadership grandiose et cela donne à ses pairs l’intention de profiter de son leadership. Cette nouvelle charge m’inspire beaucoup et fait profiter pour vendre la bonne image du pays.

JR Bofolo, président de l’ASBL JEUNES EN ACTION: en tant que patriote, cela est une joie et surtout une fierté car c’est l’honneur de notre pays. Cela montre que depuis son arrivée au pouvoir, à travers sa manière de faire que notre pays est en train de revenir à la hauteur de ce que les gens (le monde) connaissent du grand Zaïre avec Mobutu. Bref, c’est le Congo qui gagne. Mais je souhaite qu’il fasse de son mieux pour que la population puisse bénéficier également de son mandat dans toutes ces organisations continentales.

Passy Tshiabembi, avocat: c »est le surcharger de plus. Pour moi, il doit d’abord se concentrer sur l’économie de son pays. Son mandat à l’UA est à 50% bon parce qu’il n’a pas maintenu la sécurité en Afrique et que l’économie a été bonne malgré la Covid-19.

Isaac Kalambayi, commerçant: le garant du bon fonctionnement de la nation, le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo était président de la CEAC et est devenu président de la SADC. Il est le seul président Africain (congolais) qui est en train de prôner son leadership en démocrate afin de restaurer la paix ainsi que promouvoir les ressources du pays pour le développement de notre nation ainsi le changement sectoriel dans toutes les provinces. À la tête de l’Union Africaine, il a apporté la paix dans les nations ainsi qu’entre ses homologues qui ne s’entendaient pas bien, il a restauré la paix ainsi que l’Union, la fraternité et l’amour du bien d’être de leurs patries ainsi que les peuples.

François Katende: en fait, c’est un honneur pour notre pays, ça prouve à suffisance combien notre pays est en train de redevenir le Congo que nous avons connu au temps de Mobutu. De l’autre côté, ça montre que le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a du poids à l’égard d’autres pays Africains. Autrement dit, il est compétent en leadership, puisque s’il avait mal dirigé l’Union Africaine, on ne devait plus recourir à lui pour présider la CEAC et la SADC.

Jérôme Ndeke: personnellement, tous ces honneurs-là ne m’excitent pas puisque dans son propre pays qu’il dirige, on ne voit pas de changement à combien plus forte raison diriger plusieurs nations à la fois, ça ne sert à rien.

Espoir Sumaili, jeune activiste: je pense que c’est encore une opportunité de se créer des partenariats financiers mais aussi politiques. Si notre président a le souci de changer les choses notamment notre économie, il peut faire de grandes choses en étant président de la SADC. On retrouve des pays comme la Swaziland, les Comores à qui nous pouvons vendre notre électricité mais bien sûr si on arrange les choses avec la SNEL. Bon, L’UA et la SADC sont deux choses différentes. Déjà, il faut savoir que le président a été confronté à un problème de coup d’état dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest mais aussi plusieurs pays d’Afrique subissent le terrorisme du coup, on ne peut pas parler du développement pendant qu’il n’y a de paix. Mais à la SADC, c’est différent parce que là on parle que du développement dans ses différents aspects. Oui, il y a encore la guerre mais ce n’est pas vraiment un problème de la SADC, bien que ça peut la concerner mais le vrai défi, c’est le développement et non les stratégies militaires.

Justin Mukaya: en tous cas, de mon côté, je ne sais vraiment pas comment me positionner par rapport à tout ça car je trouve, d’un côté, normalement, toutes ces fonctions doivent avoir un impact et influencer aussi la situation économique, stratégique et sociale des congolais. Mais d’un autre côté, le constat reste clair que rien n’a été fait jusque-là et que le régime en place reste trop dans le marketing tout en brandissant beaucoup ce peu qui a été fait et qui reste insuffisant jusqu’à cette date. À savoir si cela nous inspire quoi? Je dirai tout simplement que ça nous inspire que le pays a été suffisamment préparé avant son arrivée à telle enseigne que d’autres pays lui font confiance. Mais aussi, c’est un pays attractif et dont beaucoup se doivent de toujours commencer à dérouler le tapis rouge afin de mieux en profiter. Je m’interdis d’évoquer tout ce que ces nominations peuvent avoir comme impact sur le plan économique, social et politique du Congo car ce qui est sûr, rien de cet impact n’a été constaté jusqu’à maintenant.

Djo Kabika libre penseur: dans son projet de société, le Président Tshisekedi avait promis de faire de la diplomatie son cheval de bataille. Le but est, selon lui, de rendre plus présente la RDC dans les organisations internationales. Présider ces deux organismes d’intégration sous-régionales fait montre d’une cohérence par rapport aux objectifs fixés par le Président de la République. Au-delà du renforcement de la présence, il faut se questionner sur les avantages que tire la RDC de toutes ces organisations. La CEEAC et la SADC, rappelons-le, visent avant tout l’intégration économique qui passe par une facilitation des échanges entre les Etats membres. Pour la RDC, la situation présente est favorable lors de 5 dernières années. De ces deux organismes, certaines études économiques font état d’une collaboration plus étroite avec la SADC plutôt que la CEEAC. Ceci ne signifie, cependant, pas que la CEEAC est moins importante vis-à-vis de la RDC. Il sied de souligner que des échanges entre la RDC et ses organisations sous-régionales, la balance commerciale est excédentaire, selon les études sus-évoquées. C’est dire que la RDC exporte plus qu’elle n’importe de ces organisations. Ce qui est plutôt économiquement à saluer. Il faut, qu’à travers ce passage à la tête de ces structures, ce cap soit maintenu. Il faut user à bon escient de la présence de la RDC dans ces organisations. Le but doit être celui de booster les bénéfices que la RDC tiré de ces dernières.

Propos recuillis par Clarisse Mfuamba

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