La cité de Bunagana se trouve sous l’emprise de l’AFC-M23-RDF depuis deux ans, une occupation étrangère qui continue de peser lourdement sur la RD Congo. Cette situation, loin d’être anodine, constitue une véritable humiliation pour la population congolaise, symbolisant l’impuissance du pouvoir en place aux yeux de nombreux observateurs.
L’occupation de Bunagana par l’AFC-M23-RDF a non seulement semé le chaos et la terreur parmi les habitants, mais a également mis en lumière les failles de la gouvernance actuelle en République Démocratique du Congo. Face à cette intrusion étrangère, le gouvernement congolais semble se retrouver dans une impasse, incapable de garantir la sécurité et la souveraineté de ses propres citoyens.
Pour de nombreux observateurs, l’occupation de Bunagana révèle les limites du pouvoir en place, mettant en lumière l’inaction et la passivité des autorités face à cette situation critique. Cette impuissance soulève des questions essentielles sur la capacité du gouvernement à assurer la protection de ses citoyens et à faire respecter l’intégrité territoriale du pays.
Face à cette réalité alarmante, il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à l’occupation étrangère de Bunagana et restaurer la souveraineté du peuple congolais. L’heure est venue pour le gouvernement de prendre ses responsabilités et de faire preuve de fermeté pour protéger ses citoyens et réaffirmer l’autorité de l’État.
Les deux ans d’occupation étrangère de la cité de Bunagana représentent bien plus qu’une simple humiliation pour le peuple congolais. C’est un véritable défi pour la souveraineté et l’indépendance du pays, appelant à une action urgente et déterminée pour rétablir l’ordre et la dignité de ce peuple meurtri, délaissé et humilié.
Le pillage des ressources naturelles, l’occupation des pans entiers du territoire national et l’imposition des taxes par des forces étrangères aux populations congolaises sur le sol congolais semblent être le cadet des soucis de ceux qui sont censés défendre la souveraineté congolaise. Certaines autorités congolaises donnant même l’impression d’être résignées face à cette situation inadmissible.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













