L’exclusion définitive de l’école et du système éducatif congolais, c’est la sanction infligée aux élèves qui se sont livrés à des ébats sexuels dans une vidéo qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
À ce propos, plusieurs personnalités ont jugé l’exclusion du système éducatif congolais exagérée. C’est d’Albert Fabrice Puela, ministre des droits humains et de surcroît député national. Ce dernier s’est exprimé en ces termes : » Votre droit d’exclure définitivement de l’école les enfants fautifs (nous en convenons), ne vous donne pas celui de leur priver de leur droit à l’accès à l’éducation. C’est l’un des droits fondamentaux de tout enfant » a-t-il martelé. Toussaint Tshilombo Send, professeur d’université qui a en charge le cours d’éducation à la citoyenneté s’oppose à la sanction d’exclure et de ne jamais réinscrire ces jeunes pour une bêtise en sa qualité d’éducateur ! En les excluant du système éducatif, on les pousse à quoi ? s’interroge-t-il. Evitonsde prendre certaines décisions sous l’effet de l’émotion. La société doit s’interroger ! a-t-il conclu. Pour Jonas Tshiombela, coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC), la décision d’exclure du système éducatif congolais les enfants surpris en pleine pratique immoral semble trop lourde et forte. C’est sacrifier leur avenir, la faute est réelle, la sanction mérite d’être revue. Carboni, activiste estime qu’en privant cette fille-là d’étudier en RDC, le ministre a-t-il conscience qu’il la condamne à la prostitution, et les garçons condamnés au banditisme ? À revoir! Les élèves ont commis une grosse bêtise avec leurs ébats sexuels ? Oui ! L’exclusion de l’établissement concerné est méritée, Oui ! Mais de là, à les bannir à vie du système éducatif relève de la schizophrénie politique, alors que les pasteurs violeurs forniquent allègrement… a regretté Berry Muekatone, un autre activiste. JM Mawete
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