Echange entre Joseph Kabila et députés MP : La situation politique passée en revue

Le Chef de l’État Joseph Kabila Kabange a échangé ce lundi 16 avril 2018 avec les députés nationaux de sa famille politique à la Cite de l’Union Africaine.

 

Des sources dignes de foi renseignent que les aspects sécuritaires à travers l’ensemble du pays, ont été examinés sans complaisance et un appel a été lancé à l’assistance de reconnaître les efforts et sacrifices de nos Forces armées afin de ramener la paix dans le pays.

 

Il a été ainsi recommandé à l’Assemblée nationale d’envoyer une mission parlementaire diligence composée de députés d’autres provinces, dans la région du grand-nord (Goma, Beni, Butembo, …) jusqu’à la ligne de front et de visiter les cimetières des éléments FARDC tombés et des blessés de guerre dans les hôpitaux afin de palper du doigt, ces efforts et sacrifices consentis par les FARDC.

 

Un appel à la cohabitation pacifique entre les différentes communautés du pays, a été lancé par le Chef de l’État à toute l’assistance. Aussi, les points d’actualités politiques, notamment ceux relatifs à l’évaluation du processus électoral, à l’absence de la RDC à la dernière conférence de donateurs à Genève, à la présence des observateurs internationaux indépendants, ont également été évoqués avec insistance. Ainsi, rappelle Joseph Kabila, ce processus électoral reste irréversible et les élections seront financées essentiellement par le gouvernement de la République. Poursuit-il, les organisateurs de la conférence de Genève ont volontairement ignoré la Rd Congo dans toutes les étapes de sa préparation. Ce qui a conduit à un alignement excessif et d’humiliation de notre pays, dont l’absence ne peut signifier le refus d’une telle solidarité africaine. Et d’affirmer, les élections étant une question de souveraineté nationale, seule la CENI reste l’institution nationale habilitée à organiser de manière indépendante, les élections prochaines dans le pays. Sur la question de la double nationalité, le Président de la République a insisté sur le fait que l’article 10 de la Constitution devra être de stricte observance et que le contraire devrait obliger alors le peuple, de passer par une révision constitutionnelle. Il a clarifié également que le moratoire trouvé autrefois par l’Assemblée Nationale, du reste un arrangement interne pour un délai d’ailleurs d’environ 3 mois, ne saurait être au-dessus des lois du pays.

 

Convient-il de signaler que la question liée au dauphinat n’était pas abordée lors de cette rencontre entre le Chef de l’État et députés de la Majorité Présidentielle.

 

Clemuamul

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks