En complicité avec Masangu Mulongo : La Cour d’Appel de la Gombe déguerpie illégalement Baby Kwayo de son domicile

La réinstallation de Jean-Claude Masangu Mulongo, l’ex gouverneur de la Banque centrale du Congo par le premier président de la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe de la parcelle située dans un milieu huppé du quartier GB, dans la Commune de Ngaliema, suscite à la fois plusieurs réactions et inquiétudes dans le chef de la population.

C’est ce que l’on peut constater du conflit parcellaire qui oppose depuis plusieurs années devant les instances judiciaires le nommé Baby Kwayo, propriétaire de la parcellaire querellée à l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC). Les observateurs qui suivent de près cette affaire fustigent le comportement du premier président de la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe Aime Ilunga Tshalakeji. Selon certaines personnes, ce magistrat agirait en complicité avec Jean-Claude Masangu Mulongo pour procéder au déguerpissement de sieur Baby Kwayo et d’installer illégalement et irrégulièrement celui-ci.

Les observateurs qualifient ce comportement de magouille judiciaire. Chose qui continue purement et simplement une honte pour la justice, alors que le pays prône l’état de droit. Selon les personnes qui suivent de près ladite affaire, Baby Kwayo a acquis en bonne et due forme sa propriété immobilière depuis 1996 à Kinshasa dans un quartier huppé de GB, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. À l’entrée des troupes de l’alliance des forces pour la libération du Congo (AFDL) à Kinshasa en 1997, il était contraint de quitter la RDC, pour se rendre en Europe, précisément en France, par crainte d’éventuelles représailles du régime entrant. Car, ayant contracté son mariage dans la famille du régime précédent. Son exile à l’étranger marquera ainsi le début de calvaire, étant donné plusieurs de ces biens seront extorqués par le régime de l’AFDL. Parmi ces biens, l’on notera notamment des véhicules et d’autres biens de valeur. Comme cela ne suffisait pas, sa parcelle ci-haut évoquée fait elle aussi l’objet de la convoitise dès 2003. Après des batailles judiciaires successivement contre le nommé Botoy, Kaseya et Masangu Mulongo. Pour tenter de rentrer dans ses droits les plus légitimes, Baby Kwayo va user de tous les voies de droit, par des décisions judiciaires. D’abord, Baby Kwayo parviendra à obtenir gain de cause à la fois au niveau du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe et devant la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe où il a gagné le procès.

A l’issue de ce procès, la Cour d’Appel de la Gombe a décidé du déguerpissement de l’ancien gouverneur Jean-Claude Masangu et de tous ceux qui occupent sa parcelle. Baby Kwayo dit ne pas comprendre par quel mécanisme le premier président de la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe Ilunga Tshiamakeja a par une simple lettre lui adressée par l’avocat de Masangu, en ordonnant de manière illégale et cavalière, à un huissier de justice de réinstaller Masangu comme ce dernier était installé autrefois. Et pourtant, la même juridiction avait rendu un arrêt en date du 29 décembre de l’année en cours en faveur de Baby Kwayo lui remettant dans ses droits comme étant l’unique propriétaire de la parcelle querellée.  » Où allons-nous avec ce genre des pratiques qui déshonorent la justice Congolaise, laquelle est rendue au nom du Peuple congolais, et exécutée au nom du Président de la République? Où va la justice Congolaise avec une réinstallation qui se fait la nuit à 18h alors Baby Kwayo a mis près de 18 ans pour récupérer sa parcelle. Vraiment que justice soit faite, n’est-ce pas que nous sommes dans l’État de Droit  », s’est alarmé un proche de la victime Baby Kwayo.

L’objectif

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks