Le gouvernement de Judith SUMINWA TULUKA a suscité des réactions mitigées au sein de la population congolaise, avec des opinions divergentes sur les performances des différents ministres nommés, permutés ou remerciés. Certains noms semblent particulièrement énerver le peuple congolais. D’autres poussent à se demander pourquoi ils ne sortent jamais de l’exécutif national ?
Alors que des figures telles que la Professeure Raissa Malu à l’Education nationale, Madame Yollande Elebe à la Culture et Patrimoine, et Thérèse Wamba Wagner aux affaires étrangères ont été saluées pour leurs contributions notables, d’autres ministres maintenus ont déçu par leur manque d’efficacité. Certaines entrées suscitent la curiosité comme Teddy Lwamba aux ressources hydrauliques et électricité.
Malgré une réduction de trois postes ministériels, passant de 57 à 54 ministres, le caractère budgétivore du gouvernement demeure une préoccupation majeure. Il est essentiel de s’interroger sur l’efficacité de cette mesure en termes de rationalisation des dépenses publiques et de maximisation de l’efficacité gouvernementale.
Il est impératif de souligner la surdité des autorités face aux critiques et lacunes persistantes. Une évaluation objective et impartiale de chaque ministère est nécessaire pour garantir une gouvernance efficace et transparente, répondant aux besoins et aux attentes du peuple congolais. La gestion des ambitions des “autorités morales” ne peut être le seul variable d’ajustement.
Le gouvernement Judith SUMINWA TULUKA doit prendre en compte les avis divergents et travailler activement à améliorer sa performance globale, tout en veillant à une utilisation responsable des ressources publiques. L’espoir soulevé par la nomination pour la première fois en RD Congo d’une femme à la Primature ne sera pas un souffle éternel si les résultats ne suivent rapidement.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













