Non seulement, le Président Félix Tshisekedi a brossé le tableau de la situation en RDC, il a surtout prêté une oreille attentive à l’ensemble d’hommes d’affaires belges.
Ces derniers lui ont fait part de leurs désidératas. Le président du patronat belge expose les préconditions pour investir à l’étranger : stabilité politique, macroéconomique, la bonne gouvernance, les infrastructures, l’offre de la main d’oeuvre, les sources de financement… Pour rappel, seules 75 entreprises belges sont présentés au Congo. Les investisseurs évoquent l’insécurité juridique et la corruption. En guise de réponse, le Chef de l’État congolais a exhorté le patronage belge à croire en ses réformes, à l’avènement d’un Congo nouveau. Dressant le tableau de la situation en RDC, Félix Tshisekedi a parlé d’un pays où la corruption est endémique, où 80 pour cent des recettes ne parviennent pas à la caisse de l’État, le manque d’électricité et d’infrastructures tout en soulignant la présence d’une main d’oeuvre qualifiée. Bien avant, le président congolais a été reçu par le Premier ministre belge Charles Michel. Les deux personnalités ont paraphé quelques textes symboliques marquant la reprise des relations entre les deux pays. Enfin, le couple royal belge a offert son hospitalité au couple présidentiel congolais. Dans l’entre temps, une centaine de personnes ont manifesté contre la visite du président congolais dans le royaume de Belgique affirmant que FATSHI n’est pas le président légitime. Même son de cloche du côté de Martin Fayulu qui parle d’un déni de démocratie pour la Belgique et d’un manque de respect à l’endroit du peuple congolais : » Félix Tshisekedi ne pourra rien faire de lui-même car il n’a pas les moyens de sa politique, Kabila est là, il attend et dirige tout ».
JM Mawete
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