La Fédération congolaise de basket-ball sur fauteuil (FECOBAF) organisera la deuxième édition du championnat national à la fin du mois de mai. C’est ce que nous pouvons retenir de la conférence de presse tenue le lundi dernier par son président Gege Kizubanata, dans un restaurant de la place.
Ce rendez-vous avec la presse locale s’est déroulée en présence de tous les membres du staff dirigeant et de quelques athlètes présents dans la capitale. Selon Gege Kizubunata, cette période choisie permettra de garder les athlètes de l’intérieur dans la capitale en vue de préparer la Coupe d’Afrique paralympique 2018 à Rabat, au Maroc et aux XXXII ème Jeux Olympiques 2020 à Tokyo, au Japon. Il s’ajoute également l’aspect de la rotation du partenaire privilégié de la FECOBAF, à savoir le CICR. ‘‘On ne sait pas quand est-ce que cette rotation interviendra, raison pour laquelle, le staff dirigeant a jugé utile de programmer le deuxième rendez-vous à la fin du mois prochain. L’organisation de ce championnat est dans la suite logique’’, a appuyé le numéro de la FECOBAF. Gege Kizubanata a reconnu que l’apport du CICR est très considérable dans la mesure où c’est grâce à cette structure que les 4 ligues provinciales existent. Pour l’instant, la FECOBAF est implantée à dans 4 provinces notamment Kinshasa, Tshopo, Nord Kivu et Sud Kivu. D’ici là, cette discipline sera implantée dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Courage, détermination, inspiration et égalité, telles sont les valeurs de cette discipline.
La vision de la FECOBAF est de permettre aux athlètes paralympiques d’accomplir l’excellente pratique sportive afin d’inspirer et enthousiasmer le monde. Permettre aux personnes en situation de handicap de s’épanouir ou s’émanciper grâce au sport et de ne pas se sentir discriminés. L’occasion faisant le larron, la présidente du Comité Nationale Paralympiques (CNP) Betty Mwangindula a lancé un appel pathétique pour que le gouvernement soutienne cette discipline sportive. ‘‘Il faut des formations, des stages pour propulser cette discipline en RDC’’, a souligné Betty Mwangindula.
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