Félix Tshiskedi inaugure un nouveau modèle de développement

Le Président de la République a décidé d’adopter un nouveau modèle de développement pour accélérer sa marche vers une gouvernance centrée sur le peuple d’abord. Cette stratégie, dénommée Plan d’urgence pour les 100 jours, constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le court terme dont la matérialisation sera la tâche ardue du prochain premier ministre et de l’efficacité de son équipe gouvernementale.

Après la mise en œuvre de deux générations de Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)2003-2010, la RDC avait opté pour une Stratégie Nationale de Développement Economique et Social pour la période 2006-2011 dénommée 5 Chantiers, suivi du plan dénommée la Révolution de la Modernité de 2011-2016 qui constitue le cadre consensuel de coordination des interventions publiques de l’ancien régime dont les résultats sont connus de tous sur le plan économique et social. Annoncé solennellement en Mars 2019 par le Président de la République nouvellement élu devant l’ensemble de ses partenaires au développement mais également la presse nationale et internationale, cette stratégie repose sur la vision d’un Plan stratégique visant au déroulement de la politique du gouvernement sur le volet économique à l’horizon 2023. Le Plan d’Actions Prioritaires, articulé sur la période de 100 jours, constitue le document de référence des interventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du partenariat public-privé et de la participation citoyenne, à moyen terme avant la mise en place d’un cadre quinquennal comme nous l’avons tous constaté. L’ambition de l’Etat Congolais est de favoriser une croissance économique à fort impact sur le développement humain. Pour ce faire, il s’agira de consolider les acquis, notamment en matière de gouvernance démocratique, et de recentrer les priorités dans la perspective de garantir durablement la stabilité économique, politique et sociale. La réalisation de cette ambition repose sur la mise en œuvre d’un important programme d’investissements dans les secteurs porteurs, à même d’impulser une dynamique de croissance forte et soutenue pour les 5 prochaines années à mon avis afin d’accompagné cet élan d’espoir à toutes nos populations qui ont accueilli avec maturité l’alternance démocratique qui s’est opéré à la tête de notre pays la RDC. En effet, sur le volet planification ce programme traite de plusieurs segments qui constituent le goulot d’étranglement de notre tissu économique et social. Ce document stratégique s’appuie sur les différents axes nommé Secteurs Routier –Santé – Education-Habitat- Energie – Transport- Agriculture, Pèche et Elevage – Autres actions sectorielle. Il est important de souligné le rôle central de l’organisation, de la méthodologie et statistiques dans l’élaboration et la planification d’un programme national ou d’un plan de gouvernance, car il faut réellement ressortir le visage de la demande sociale à travers des données facilitant les politiques publiques répondant exactement aux préoccupations de nos populations congolaise dans son écrasante majorité; avec mes yeux d’homme exerçant les métiers de la finance et de droit je constate que le document est fait de manière cavalière, du fait que dans la nomenclature tout est mélangé, on ne sait pas voir ce qui est prioritaire et ce qui est urgent, ce document est l’exemple d’une complaisance caractérisé depuis des années dans la gouvernance qui met en lumière les lacunes de l’administration publique sur la planification. Ce document présenté ne mentionne nommément les secteurs d’activités qui sont : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire, aujourd’hui avec nos économies financiarisé à tendance tertiaire il est totalement impensable que l’on oublie le secteur numérique, car l’importance de l’économie numérique n’est plus à prouver, tous les géants du net(Google Amazon Facebook Apple dit GAFA) sont à courtisé par les Etats, concernant le transport on peut pas parlé de ce segment sans parlé du chemin du fer du Congo qui n’est mentionné nulle part, ce document ne nous montre pas d’indicateurs fiables et nous laisse perplexe sur les résultats escomptés avec un avenir suspendu sur le résultat. Je crois qu’il faut parfois savoir raison gardée, nous attendons du nouveau président de la république l’amélioration des conditions des vies de nos concitoyens pour ne pas dire du social des congolais par des politiques publiques pertinentes et des mesures à haute porté sociale pour alléger la tache aux ménages congolais qui croupisse sous le poids de la dépense quotidienne et d’une demande sociale sans cesse grandissante. Tout est urgent et prioritaire au Congo à mon avis prenons le cas du secteur primaire : l’agriculture, la pèche et l’élevage nulle part ce document nous parle d’une quelconque autosuffisance alimentaire par exemple sur les produits de premier nécessité pour réduire la vague d’importation défavorable à la balance commerciale, sur

Lengha Lengha Keydjune, Cadre Politique République en Marche, ingénieur juridique et financier, Trader à la Bourse/BRVM de l’UEMOA

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks