Dans l’univers politico-sportif de Kinshasa, une figure émerge avec une vision audacieuse et novatrice : Floyd Issa Kabuya. En tant que candidat gouverneur animé par une ambition sans précédent, il s’engage à métamorphoser les infrastructures sportives de la capitale pour accueillir la prestigieuse Coupe d’Afrique des Nations de football, un rêve annoncé par le président Félix Tshisekedi.

Dans un paysage politique souvent marqué par la stagnation et l’inertie, Kabuya incarne le changement radical. Sa proposition de revitaliser les installations sportives de la ville, non seulement pour répondre aux normes internationales, mais aussi pour les hisser au rang des meilleures du continent, suscite à la fois fascination et scepticisme.

Critiques et partisans se croisent dans ce débat enflammé. Certains soulignent les défis logistiques et financiers colossaux que représente un tel projet, alors que d’autres saluent l’audace et la détermination de Kabuya à insuffler un vent de renouveau dans le paysage sportif congolais.

À l’heure où le sport est un vecteur de fierté nationale et de rayonnement international, la vision de Kabuya interpelle et divise. Si certains y voient une opportunité unique de propulser Kinshasa sur la scène continentale, d’autres redoutent les possibles dérives politiques et financières qu’une telle entreprise pourrait entraîner.

La candidature de Floyd Issa Kabuya à la gouvernance de Kinshasa et son projet ambitieux pour les infrastructures sportives révèlent une volonté farouche de repousser les limites et de marquer l’histoire. À l’heure des choix cruciaux, une seule certitude demeure : l’avenir de la capitale congolaise s’écrit désormais en lettres de feu et de sueur sur les terrains de football.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR