Le porte-parole des FARDC le général Léon Richard Kasonga s’est appesanti sur les opérations de traque des forces négatives et plus particulièrement des ADF.
Quelle est la situation dans Beni et ses environs ?
Nous vous annonçons que grâce à l’appui total de la population de Beni, Butembo et de Lubero, nous poursuivons de manière victorieuse les opérations contre les forces négatives spécialement contre les ADF et les forces supplétives grâce à la collaboration complète de la population. Vous vous souvenez, nous avons conquis Mwalika qui se trouve de nouveau fréquenté par une très grande population. Cette dernière a repris des activités agricoles pour Beni, Butembo et Lubero et les environs. Nous vous annonçons également que votre armée a conquis les localités de Kitchua, Yatembo (près de Lubero). Nous annonçons également l’arrestation de 4 éléments criminels dans les rangs des ADF parmi lesquels une dame. En outre, les Forces armées ont commencé des travaux d’intérêt public appuyées par 35 jeunes congolais de Beni à qui nous avons donné du travail pour dégager les routes d’intérêt public. Le but, c’est de permettre à nos vaillants combattants de circuler librement et surtout à nos populations d’aller et venir en toute quiétude d’autant plus c’est notre travail qui s’avère être une obligation constitutionnelle.
Comment évolue les opérations dans le centre de coordination ?
C’est depuis près de deux semaines que le centre de coordination. Celui-ci fonctionne près de la mairie où siège le maire, les responsables de la Police, tous les services spécialisés de défense et de sécurité, les chefs de quartier, de rue, les associations culturelles, les mouvements citoyens, la société civile, les étudiants,… Bref, toutes les forces vives locales sont représentées dans ce centre de coordination. Ledit centre a pour mission de faire des alertes. A ce jour, plus de 40 interventions ont été faites grâce à ce système au profit du citoyen. Ces compatriotes ont été sauvés du lynchage et d’une mort certaine. Donc, ces mécanismes fonctionnent à merveille. L’expérience sera étendue à d’autres centres, à d’autres grandes agglomérations pour éviter que les personnes qui ne veulent obéir aux structures étatiques troublent l’ordre public et la paix
Comment expliquez-vous que les ADF tuent dans les territoires déjà conquis par l’armée ?
Les Forces armées sont très inquiètes à ce sujet et ont pris des mesures appropriées pour éviter que pareille situation continue. Il est vrai que les objectifs terrains ont été parfaitement conquis, nous apprécions. Et cela grâce à la population. Un appel est lancé envers cette même population pour que les mécanismes d’alerte soient renforcés par la dénonciation pour éviter qu’au moment où nous sommes en profondeur en train de détruire l’ennemi que la population puisse subir les représailles de ces bandits sans moralité qui n’ont aucun endroit pour se réfugier.
La population de Kamango est la dernière victime de ces massacres. Quel est votre message ?
Que cette population sache qu’elle nous paie pour la sécuriser, pour que nous mourions à sa place. Nous sommes de cœur avec elle tout en présentant nos condoléances aux familles éprouvées. Trop, c’est trop, nous allons aller point par point éradiquer la violence d’où qu’elle vienne.
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