Ce mardi 3 juin 2025, le Palais du Peuple a vibré au rythme d’une rencontre cruciale : le Professeur Jacques Djoli Eseng’ekeli, Rapporteur de l’Assemblée nationale, a reçu en audience privée le Procureur général Firmin Mvonde Mambu, avant son audition par la Commission spéciale sur l’affaire Nicolas Kazadi.
Dans un contexte où les procédures parlementaires sont souvent perçues comme opaques, le Professeur Jacques Djoli incarne une rare figure d’équilibriste, garantissant à la fois le respect des textes et l’efficacité judiciaire. Il est important de mettre la lumière sur cet homme discret mais efficace qui pilote les coulisses d’un processus méticuleux, où le rôle du Rapporteur dépasse largement celui d’un simple facilitateur.
Le Professeur Jacques Djoli, juriste émérite, est un gardien inflexible des procédures. Il a méthodiquement orchestré cette étape clé du réquisitoire contre Nicolas Kazadi en veillant en toute objectivité dans l’application de la loi. Son cabinet au Palais du Peuple est devenu l’antichambre des décisions judiciaires majeures. Qu’il s’agisse de l’audition préparatoire menée dans une neutralité affichée.
Avant la comparution de Firmin Mvonde devant la Commission, Jacques Djoli a assuré un cadrage strict des échanges, évitant toute fuite prématurée. Contrairement aux accusations de corruption, il a maintenu une distance protocolaire, rappelant que “la plénière souveraine tranchera”. Dans un système souvent critiqué pour ses lenteurs, le Professeur Jacques Djoli impose un rythme soutenu – la Commission doit rendre son rapport dès le 5 juin.
D’ailleurs les affaires Nicolas Kazadi et Constant Mutamba s’apparentent à un test pour l’indépendance des institutions. La demande de levée d’immunité de l’ex-ministre des Finances est un cas d’école. Il y avait soupcon d’une opacité calculée. Le huis clos strict lors de l’audition de Firmin Mvonde a permis d’éviter les manipulations médiatiques, une marque de fabrique du Professeur Jacques Djoli.
Il est d’une efficacité législative avérée. La Commission, présidée par Raphaël Kibuka Kia Kiesse, travaille sous pression, mais Jacques Djoli veille à ce que les délais soient tenus sans sacrifier la rigueur. Ce n’est pas la première fois que le Professeur Jacques Djoli gère un dossier sensible – l’affaire Mutamba en mai 2025 a démontré sa maîtrise des procédures complexes. Jacques Djoli brise les stéréotypes.
Il est toujours d’une transparence totale dans un environnement adepte de l’opacité. Si rien ne filtre des auditions, il garantit que chaque étape est documentée et soumise à la plénière, contrairement aux pratiques opaques du passé. C’est un défenseur méconnu de la justice. Alors que les projecteurs sont braqués sur Kazadi ou Mvonde, Jacques Djoli agit en silence pour que “la procédure prime sur les considérations politiques”.
Son mantra ? “Une institution crédible ne craint pas l’ombre” – une réponse cinglante aux détracteurs qui l’accusaient d’entraver les enquêtes. À l’heure où la RDC lutte pour restaurer la confiance dans ses institutions, Jacques Djoli Eseng’ekeli émerge comme un pilier discret mais indispensable. Son traitement de l’affaire Nicolas Kazadi révèle une philosophie simple : la justice doit être servie, pas spectacle.
Le rapport attendu jeudi 5 juin 2025 sera un nouveau test pour son héritage – et peut-être un modèle pour toute l’Afrique. Comme un phare dans la tempête, il éclaire la voie de la justice et de la vérité au coeur de l’Assemblée nationale. Dans le jardin des idées, Jacques Djoli est la fleur rare qui épanouit la sagesse et l’engagement au service de la République.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













