» Médias, justice et état de droit, le contrepoids du pouvoir », c’est le thème choisi en marge de la journée internationale de la liberté de presse célébrée le 03 mai de chaque année.
Comme à l’accoutumée, plusieurs organisations ont profité de cette occasion pour faire des plaidoyers pour l’amélioration des conditions de travail du journaliste. C’est le cas de Journalistes en Danger (JED) par l’entremise de son président Tshivis Tshivuadi qui a plaidé pour la dépénalisation des délits de presse.
Pour ce dernier, il y a urgence d’adopter la loi sur la dépénalisation des délits de presse pour permettre au professionnel des médias de travailler en toute liberté surtout pour le journalisme d’investigation. Pour rappel, le journaliste est condamné à des longues peines. » C’est le combat de tous les jours et nous déplorons également la non application du principe de l’indépendance des pouvoirs à savoir l’exécutif, le législatif et le judiciaire » a-t-il conclu.
L’UCOFEM pour l’accompagnement du travail de la femme
Anna Mayimona, présidente de l’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) milite en faveur de l’accompagnement du travail de la femme journaliste. Elle adresse un plaidoyer tant aux pouvoirs publics qu’à la corporation. À l’État, elle souhaite qu’il reconnaisse la capacité de la femme tel que consacré dans la Constitution à travers la notion de parité. Anna Mayimona prie l’UNPC d’accompagner la femme journaliste à accomplir son travail de manière libre, honnête et juste tout en soulignant que professionnellement il n’existe aucune différence entre l’homme et la femme. Toujours dans le cadre de cette célébration, plusieurs activités ont été organisées ci et là. A titre d’illustration, une marche de santé a été organisée mardi 01 mai dernier. La journée mondiale de la liberté de presse a été instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993 sur proposition de la Conférence générale de l’UNESCO tenue en 1991.
JM Mawete