Les conducteurs des transports en commun ont décidé de grever ce lundi 29 juillet 2024, pour exprimer leur ras-le-bol face aux tracasseries routières dont ils sont victimes de la part des agents commis au transport.
Une décision qui intervient à l’issue d’un mot d’ordre de plusieurs conducteurs à leurs collègues de travail depuis le samedi dernier sans passer par l’Association des Chauffeurs du Congo ( ACCO ).
D’après plusieurs conducteurs Kinois , ils disent fustiger la manière dont le Vice-premier ministre en charge des Transports, Jean-Pierre Bemba, veut orienter son mandat.
De son côté, l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) annonce qu’elle n’a pas décrété une grève ce lundi 29 juillet 2024 dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
D’après le président de cette structure, Jean Mutombo, il s’agit des chauffeurs des bus et taxis bus qui manifestent notamment contre les tracasseries policières et les embouteillages.
“ L’ACCO n’a pas lancé ce mouvement de grève. Pour avoir grève, nous commençons par les pourparlers avec les autorités de la ville et deuxièmement, nous lançons des communiqués dans des radios et télévisions. Je suis descendu sur le terrain vendredi pour demander de quoi il s’agit, il y a certains chauffeurs de taxi bus, la plupart d’ailleurs, qui se plaignent en disant qu’il y a tracasseries sur les routes publiques, il y a des embouteillages, il n’y a pas des routes, le carburant coûte cher et le contrôle de la division urbaine pour faire respecter l’arrêté tarifaire fixant les prix de transport à Kinshasa ”, a-t-il précisé.
Victimes de cette situation, plusieurs passagers de la ville de Kinshasa ont tenté de faire le pied jusqu’à leurs destinations habituelles mais malheureusement en face d’eux, plusieurs jeunes essayent de paralyser la voirie même pour les passagers sans véhicule.
La Police nationale Congolaise ( PNC ) est déployée partout dans les différents coins chauds de la ville pour remettre de l’ordre créant parfois des affrontements entre policiers et civiles. C’est le cas dans la commune de Bandalungwa où la PNC a usé des gaz lacrymogènes pour disperser la population.
Djodjo Mafuku