Kinshasa a besoin d’un visionnaire pour son développement

Kinshasa, comme cela se passe partout dans le monde, ne peut se développer avec ses fonds propres ou avec l’appui du gouvernement central.

A l’analyse des documents publiés sur la certification de la dette de la ville de Kinshasa vis à vis des tiers, il ressort de cette analyse, au-delà des commentaires qui relèvent le niveau d’incompétence de ces auteurs, ce tableau démontre que la ville de Kinshasa doit aux créanciers non pas seulement aux banques 60 millions de Dollars. C’est qui prouve que la province a été gérée en toute responsabilité par les sortants.

Lorsqu’il est évoqué le niveau de réalisations de 5 millions de Dollars par mois laisse par l’ancien gouvernement notre expert nous informes que la potentialité en réalisation de Kinshasa est 12 millions le mois au minimum. Le nouveau gouverneur devait organiser ses services pour remonter le niveau de réalisation et cela ne nécessite pas des moyens mais une grande capacité managériale. 

L’appui des structures financières spécialisées et des institutions bancaires est indispensable à la ville pour assurer un bel élan de son émergence. Il faut donc plus travailler dans le sens d’augmenter ses recettes pour obtenir justement la confiance des banques ou des structures financières pouvant bien accompagner ses projets de ce fait Pour son développement Kinshasa n’échappera pas à un cycle d’endettement.

Le gouverneur Kimbuta avait une vision paranoïaque de Kinshasa et a laissé plusieurs projets au niveau des études qui devaient prendre plus temps compte tenu de la complexité géologique de la ville, donc le nouveau gouverneur peux se focaliser à finaliser ses études et passer à la phase de mise en œuvre de ces projets.

Par exemple , la ville avec la coopération japonaise devait finaliser le plan de mobilité qui doit aboutir à la réalisation d’un bon réseau de transport , pour décongestionner les différentes communes et circonscriptions, elle a aussi besoin de construire et de finaliser son propre projet d’un barrage hydraulique pour la production de l’électricité, pour être indépendante du barrage d’Inga et servir le plus des kinois en énergie. Une étude avait été proposé dans le temps par l’ancien gouverneur André Kimbuta, dans ce sens ! On se rappelle aussi qu’André Kimbuta pendant sa gouvernance à la tête de Kinshasa, avait émis les vœux de voir une nouvelle ville après l’aéroport de Ndjili.

Avec ses collaborateurs, ils avaient cogités sur un projet de construction de cette ville mais également d’une nouvelle cité touristique tout le long du fleuve qui sont tous deux restés au niveau des études tout comme la construction d’un grand centre de formation professionnelle des jeunes désœuvrés, des parking, aire de repos â l’entrée de Kinshasa par le Kwango et par Kasangulu et enfin la modernisation des marchés urbain. Comment la ville province, la capitale de la RDC, devra-t-elle s’y prendre pour réaliser des tels projets sans s’endetter ?

Comment le gouverneur de la ville province compte aussi finaliser les projets de zones industrielles et économiques de la ville non pas du gouvernement central et assurer la bonne prise en charge de la salubrité ? Des appuis des structures financières restent la seule solution pour La matérialisation de tous ses projets. Ils ne peuvent se faire qu’avec un bon montage financier auprès des institutions financières.

Avec comme sous bassement, une bonne couverture des ressources générées par les impôts et différentes taxes, bien encadres, que perçoivent la ville, une garantie du remboursement des prêts. A noter que Tous ces projets, une fois réalisés, ayants un caractère productifs pourraient à son tour donner d’énormes possibilité financières et soutenues des autres grandes institutions, a une mégapole comme Kinshasa, pourra élaborée d’autres projets pour l’intérêt de sa population.

Le plus grand péché du sénateur André Kimbuta , qui a joué un rôle important dans le choix des nouvelles autorités de la ville , est d’avoir opérer un choix sentimental qui ne reposait sur rien pour sa succession à la tête de la province ,en lieu et place de trouver un de ses lieutenant qui pouvait continuer sa vision et léguer à la postérité de Kinshasa une bonne vision.

Pour 60 millions de dettes on ne doit pas pleurnicher comme un enfant gâté qui n’a pas reçu son biberon au lieu de voir comment assurer la continuité des projet qui répondent au besoin Monsieur, le successeur travailler votre intelligence pour matérialiser certains projets dont les kinois ont plus besoin ,que de vous mettre chaque fois en spectacle devant les Foules lors des évacuations des immondices ou encore de Procéder à la destruction méchante du marché central de Kinshasa .ce n’est pas votre travail.

A l’Assemblée provinciale nous vous observons et attendons que vous tiriez toutes les conséquences de cette incapacité de concevoir et d’assurer la continuité des affaires publiques par une autorité politico administrative de la ville de Kinshasa.

Correspondance particulière d’un expert

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