Depuis un temps, le phénomène d’enlèvement des passagers dans les taxis  a repris de plus belle à Kinshasa, capitale de la RDC.

Cela concerne particulièrement les taxis de marque Toyota IST plus connu sous le nom de ” ketch”.

Cette recrudescence de la criminalité n’est pas sans conséquence. La plupart de Kinois sont devenus réticents pour prendre des taxis. À la place, ces derniers préfèrent les taxis bus, question de jouer à la prudence. Du coup, de nombreux pères de famille travaillant comme chauffeurs de taxi peinent à totaliser le versement ( montant journalier à remettre au propriétaire du taxi).

Cette situation perdure  mais elle s’est aggravée  au cours de la période du confinement consécutive à la Covid-19.

Pour plusieurs chauffeurs, leur travail est devenu un véritable cauchemar parce que le problème est bien réel causant notamment la perturbation sur tous les plans. Avec comme conséquence principale le non versement du montant convenu.
” Vu l’ampleur du danger, il est préférable pour nous dans le but de nous protéger, d’éviter de prendre un passager louche, d’être sur lieux bizarres à des heures tardives, c’est difficile de travailler” a expliqué un chauffeur.

De leur côté, les passagers sont devenus méfiants. Ceux-ci accusent les conducteurs d’être de connivence avec les criminels pour les kidnappings. ” Dorénavant, plus rien ne rassure dans les taxis” a clamé l’un d’entre-eux.

Avec ses plus de 10 millions d’habitants, la mégalopole Kinshasa fait face à d’énormes problèmes de mobilité. Aux autorités compétentes de prendre des mesures adéquates pour assurer la sécurité de la population.

Bakine Mvulanto, Stagiaire IFASIC