L’état des routes dans la capitale congolaise commence non seulement à affecter le vécu quotidien mais aussi et surtout à agacer la population en proie à d’énormes difficultés de mobilité. Certaines routes sont détruites.
D’autres par contre sont bouchées suite à l’incompréhension des chauffeurs à la base des embouteillages. Ce qui ne permet pas aux conducteurs d’emprunter d’autres voies. Conséquence, les demi-terrains et la hausse de prix du transport sans modification de la grille tarifaire édictée par l’autorité urbaine. Sans autre issue, la population est contrainte à faire le pied involontairement. Nous prenons l’exemple de l’avenue Gambela dans le tronçon compris entre l’avenue Victoire et Sports, la route est quasiment enclavée. Le croisement de la route de Petro Congo et le Boulevard Lumumba, les chauffeurs incompréhensifs, créent des embouteillages inutilement qui peuvent durer jusqu’à 5 heures du temps. Les passagers bloqués dans des bus vivent un calvaire. Ces derniers sont mouillés. Place au règne de demi-terrains. Par exemple, un bus qui devra prendre le trajet de Limete 1ere rue à Pascal mais le bus peut s’arrêter peut-être à Debonhomme ou au Pont Matete. Les passagers à destination de Quartier 1, Marché de la Liberté, Pascal et Kingasani commencent à battre le pavé jusqu’à destination. Les motocyclistes en profitent pour monter les enchères. L’opinion a pensé qu’avec la construction des sauts de mouton, la fluidité allait s’améliorer. Mais hélas, la situation demeure quasiment la même. Cependant, que faut-il faire pour mettre fin à cette situation ? Faut-il rééduquer les éléments de la Police de circulation routière pour les cas des embouteillages ? Ou qu’il faudra réhabiliter ou construire d’autres routes spécialement les routes secondaires? Qu’on se le dise, ce problème touche sensiblement la population de la mégalopole, Kinshasa. La population n’attend que les solutions pour pallier à ces difficultés de mobilité.
Jemira Mutono













0 Comments