Alors qu’il y a guerre à Goma, précisément à l’Est de la République Démocratique du Congo, ces derniers jours, la ville province de Kinshasa est devenue le théâtre de violentes manifestations perpétrées par la population en furie.
Ce mercredi 29 janvier 2025, les étudiants de l’ISTA ont pris d’assaut les rues de la commune de Barumbu bravant l’interdiction de toute manifestations décidées par le gouverneur. Les jeunes en colère dénoncent l’agression du M23 soutenue par le Rwanda, et l’inaction de la communauté internationale face au Rwanda. À Kinshasa, la situation reste tendue au quartier Bon Marché alors que les manifestants poursuivent leur marche en direction du centre-ville ainsi que dans d’autres coins de la capitale. Les autorités congolaises appellent à la fin des violences, mais la situation reste tendue, tant que l’Est du pays est sous la pression de l’agression extérieure.
Déjà mardi 28 janvier, une autre manifestation, cette fois spontanée, a eu lieu dans la ville. Les Kinois ont exprimé leur mécontentement contre l’agression du Rwanda, mais aussi contre la passivité de grandes puissances mondiales. La capitale a été paralysée par cette mobilisation, bien qu’elle ait été marquée par des actes de vandalisme. Des pillages ont touché des entreprises congolaises comme Africell, les supermarchés SK et Kin Marché, ainsi que le restaurant Chez Paul, sous prétexte de liens présumés avec le Rwanda.
En parallèle, des attaques ont ciblé les ambassades de plusieurs pays, dont la France, les États-Unis, la Belgique, l’Ouganda et le Rwanda. Ces actions ont révélé la frustration des Congolais face à la situation en cours et à la perception de l’inaction internationale.
Pendant ce temps, les forces armées de la RDC et les Wazalendo poursuivent leur combat contre les groupes armés, notamment le M23, qui a pris le contrôle de plusieurs localités du Nord-Kivu.
Ephra Kimuana













