La Coordination des Opérations Électorales de Lamuka (COEL) a tenu une conférence de presse le 25 janvier 2024, dénonçant vivement ce qu’elle qualifie de simulacre d’élections survenu en décembre 2023. Rejetant catégoriquement les résultats proclamés, la COEL accuse les organisateurs d’avoir manipulé les chiffres, mettant ainsi en péril la crédibilité des scrutins et la stabilité de la République Démocratique du Congo.
“Il n’y a pas eu d’élections en décembre 2023, mais plutôt un simulacre avec une fabrication des chiffres par des amateurs”, a déclaré un membre éminent de la COEL. Cette déclaration incisive remet en question la légitimité des résultats proclamés et souligne les failles majeures du processus électoral.
La COEL met en garde contre les conséquences potentiellement déstabilisatrices de cette situation. En effet, les frustrations post-électorales pourraient alimenter l’instabilité du pays, attiser les conflits armés et exacerber les tensions tribales. Cette crise de légitimité, selon la COEL, constitue un danger imminent pour l’unité de la République Démocratique du Congo.
En appelant les élites congolaises à sortir de leur torpeur et à prendre conscience des enjeux, la COEL met en lumière la nécessité urgente d’agir pour prévenir une éventuelle dislocation du pays. Face à ces défis, il est impératif que des mesures significatives soient prises pour restaurer la confiance dans le processus électoral et garantir la légitimité des institutions gouvernementales.
La COEL soulève ainsi des questions cruciales sur l’intégrité du processus électoral et met en garde contre les risques associés à une crise de légitimité persistante en République Démocratique du Congo.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













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