Le 31 octobre 2024 marque un tournant dans le paysage juridique africain avec l’ouverture du 7e congrès des juridictions constitutionnelles africaines. La RDC, représentée par le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, se fait entendre avec une clarté renouvelée, soulignant l’importance de la coopération judiciaire sur le continent.
La participation active de la RDC à cet événement est symbolique. Elle témoigne d’une volonté de s’impliquer dans les discussions juridiques et constitutionnelles qui façonnent l’Afrique moderne. Le rôle de Dieudonné Kamuleta en tant que figure de proue de cette conférence montre que la RDC souhaite non seulement participer, mais aussi influencer le dialogue régional sur les questions juridiques fondamentales.
En marge de la conférence, le protocole d’accord récemment signé entre Dieudonné Kamuleta et son homologue marocain représente un pas significatif vers l’intégration judiciaire entre les deux nations. Ce protocole vise à favoriser l’échange d’informations à travers la jurisprudence, un aspect crucial dans un continent où les systèmes juridiques sont souvent fragmentés.
Le vice-président de la Cour de Cassation et le juge de la RDC, Sylvain Lumu, prendra la parole le 1er novembre 2024. Son intervention est attendue avec impatience par l’opinion publique, car elle pourrait aborder des enjeux cruciaux tels que la justice constitutionnelle, les droits de l’homme, et la nécessité d’une gouvernance démocratique en Afrique.
Cette initiative démontre une vision commune de collaboration qui pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains. Les attentes sont élevées, et la communauté juridique ainsi que les citoyens espèrent une vision audacieuse et inspirante de la part de Sylvain Lumu. La RDC, avec ses défis internes et son potentiel énorme, se trouve à un carrefour.
En participant activement à des forums tels que celui-ci, elle cherche à renforcer son image sur la scène internationale et à défendre ses intérêts juridiques. Le dialogue avec d’autres pays, comme le Maroc, pourrait permettre à la RDC de bénéficier d’enseignements et d’expériences précieuses pour renforcer son système judiciaire et sa gouvernance.
La voix de la RDC, portée par Dieudonné Kamuleta à la conférence des juridictions constitutionnelles africaines, résonne comme un appel à l’intégration et à la coopération sur le continent. L’engagement de la RDC en matière de coopération judiciaire et les discours anticipés des figures clés comme Sylvain Lumu sont des signes prometteurs d’un avenir où la justice et la démocratie peuvent prévaloir.
Ce congrès pourrait bien être le début d’une nouvelle ère pour la RDC et pour l’Afrique dans son ensemble, marquée par une volonté de dialogue et d’échanges fructueux.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













