L’Association congolaise d’accès pour la justice (ACAJ), une organisation non gouvernementale des droits de l’Homme basée à Kinshasa, est montée au créneau. Elle dénonce l’impunité qui règne en matière électorale en RDC.
Maître Georges Kapiamba, président de cette ONG, a indiqué que plusieurs personnes sont auteurs de faux et usages commis lors de l’enrôlement d’électeurs. Et jusqu’à ce jour, ces personnes ne sont pas toujours poursuivies par la justice. Ils vivent librement comme si elles n’avaient commis aucune infraction. Me Kapiamba a fait remarquer que l’ACAJ avait déployés ses équipes sur terrain, faisant un travail de monitoring, mais a constaté que la justice n’a inquiété personne. Pourtant, la CENI avait déposé une plainte à l’Office du Procureur général près la Cour de Cassation depuis le 10 avril, pour mettre de définitivement fin au cycle de l’impunité et contribuer ainsi à l’avancement du processus électoral.
Selon Georges Kapaiamba, l’ACAJ avait fait un monitoring de vérification avec de déplacement sur le lieu, mais elle s’est rendu compte que plus de 5 mois après, Parquet général n’a posé aucun acte pouvant faire inquiéter les personnes impliquées dans le faux et usage de faux. Chose qui constitue purement et simplement une manière d’entretenir le cycle de l’impunité au pays et compromettre les efforts de transparence qui sont réclamés à la CENI par toute la population.
Dans et dans la perspective des élections du 23 décembre prochain, l’ACAJ souhaite vivement que la justice déclenche des poursuites contre les personnes incriminées dans le faux et usage afin qu’elles soient sévèrement sanctionnées selon les prescrits de la loi. Ce qui naturellement prévenir la fraude lors des scrutins de décembre. ‘’Il faut que la justice entreprenne également des actes de répression à l’encontre des personnes qui ont concourues à la commission des actes que l’on déplore aujourd’hui. Des actes qui principalement à la base de l’existence de 16,6 pourcent des personnes enrôlées par empreinte, et à la base de certains nombre des cartes électeurs en circulation. Il faut que le parquet puisse aider la république à mettre la main à cela. Si cela n’est pas réaliser, ce que le Parquet général a failli à sa mission ‘’, s’est plaint l’avocat.
Nico Kassanda
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