Depuis les premières lueurs de ce lundi 5 février 2024, la cité de Shasha sur la route Sake-Minova dans l’Est de la République Démocratique du Congo est le théâtre de combats intenses. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), déployées dans la région dans l’ombre de la nuit, se tiennent désormais en position pour préserver la voie cruciale menant à Goma. En contrepoint, la coalition M23-RDF-AFL, embusquée dans les collines surplombant Shasha et près de Kituva, cherche à s’affirmer.
L’histoire de Shasha est marquée par une récente prise de contrôle rebelle, survenue le samedi 3 février 2024. Cette mainmise a jeté les bases d’un conflit tendu, où des enjeux politiques, territoriaux et humanitaires s’entremêlent avec une violence implacable. La lutte pour le contrôle de cette région stratégique ne fait que s’intensifier, laissant derrière elle un sillage de destruction et de désolation.
Alors que les FARDC défendent farouchement la route essentielle à Goma, les forces rebelles, unies dans leur détermination, se positionnent avec une détermination sans faille. Les vies des civils innocents se retrouvent prises au piège de cette confrontation armée, exposées au chaos et à l’incertitude qui règnent sur la région.
Au cœur de cette lutte, la cité de Shasha devient le symbole d’une crise plus vaste, où les intérêts politiques et les rivalités se traduisent en affrontements dévastateurs. Alors que le monde regarde, impuissant, ces événements tragiques se dérouler, il est impératif de rappeler la nécessité urgente d’une résolution pacifique à ce conflit meurtrier.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













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