Dans la tourmente politique de la RD Congo, un duo atypique émerge, prêt à redéfinir les notions traditionnelles de développement. Au cœur de cette révolution se tient Honorable Maître Motugbu Madilu Prosper-Salomon, érudit du Droit Public et bras droit du charismatique Grand Chef Constant Lungagbe, candidat gouverneur à la tête de la province du Haut-Uélé.

Ensemble, ils esquissent une vision ambitieuse, propulsée par des idées novatrices. Au cœur de leur programme, l’ouverture de deux frontières jusqu’alors inexplorées pour les échanges économiques. En effet, l’appel à connecter le Haut-Uélé au Sud-Soudan et à la République Centrafricaine résonne comme une promesse de prospérité pour les habitants de la région.

Contrairement aux promesses alléchantes des anciennes autorités provinciales, des voix sceptiques ne s’élèvent pas contre ces deux hommes d’actions. Le Grand Chef Constant Lungagbe est connu pour ses réalisations monumentales dans la province du Haut-Uélé. Sans mandat officiel et par le seul souci d’aider sa population en sa qualité de chef de la chefferie, il a construit plus de 100 Kilomètres de routes.

Certaines critiques s’interrogent sur la faisabilité logistique et politique de telles initiatives, soulignant les défis sécuritaires et économiques que cela impliquerait. D’autres soulèvent des préoccupations quant à la dépendance potentielle de la région à l’égard de certains partenaires extérieurs. Le duo dynamique rétorque que c’est par l’exportation que nous gagnerons des marchés et les entrées des devises.

Malgré les interrogations, Constant Lungagbe et Motugbu Madilu Prosper-Salomon incarnent une nouvelle ère de leadership, défiant les conventions pour insuffler un vent de changement dans le Haut-Uélé. Leur partenariat singulier promet de transformer les horizons de la province, mais seuls les feux du temps pourront révéler si leur vision audacieuse portera ses fruits ou restera une chimère politique.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR