Dans un contexte où les menaces extérieures et les ingérences défient quotidiennement la souveraineté de la RDC, la réponse ferme du Lieutenant-Général Ychaligonza Nduru au Général ougandais, Chef d’État-Major Général de l’UPDF Muhoozi Kainerugaba a redonné au peuple congolais une raison de se tenir debout, la tête haute.
Face aux tweets incendiaires et aux provocations déshonorantes, le Lieutenant-général Jacques Ychaligonza a incarné la résilience d’une nation qui refuse de plier. Le Général Muhoozi Kainerugaba, Chef d’État-Major de l’armée ougandaise (UPDF), a franchi la ligne rouge en qualifiant publiquement le Gouverneur militaire de l’Ituri, le Lieutenant-Général Johnny Luboya Nkashama, de « stupide ».
Il a poussé le bouchon trop loin en menaçant d’arrêter pour « entrave » aux opérations ougandaises en RDC un gouverneur militaire nommé par ordonnance présidentielle. Pire, il a évoqué une possible invasion de Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, alimentant les craintes d’un expansionnisme déguisé en affichant son soutien au groupe terroriste du RDF/M23 qui sème mort et désolation des civils.
Ces déclarations, diffusées sur les réseaux sociaux, ont non seulement violé les principes de respect entre États, mais ont aussi ravivé les blessures d’une région meurtrie par des décennies de conflits. Face à cette provocation, le Lieutenant-Général Jacques Ychaligonza Nduru, chef d’état-major adjoint des FARDC, a opposé une réponse aussi ferme que salutaire : « On ne mène pas des opérations État par État sur Twitter ».
Par cette phrase cinglante, il a rappelé que la sécurité nationale ne se négocie pas dans les arènes numériques, mais dans le respect des institutions et de la légalité. Refusant toute ingérence, Jacques Ychaligonza Nduru a souligné que le Gouverneur Johnny Luboya Nkashama, nommé par ordonnance présidentielle, incarne l’autorité légitime de la RDC :
« Il ne peut pas menacer un Gouverneur nommé par ordonnance. Ce n’est pas son devoir et il n’a pas ce droit ». En menaçant de réponses « farouches » si les provocations persistaient, il a envoyé un message clair à Kampala : la patience congolaise a des limites. La réaction du Lieutenant-Général Jacques Ychaligonza Nduru a transcendé les clivages politiques. C’est dire qu’elle était attendue.
Elle suscite un rare consensus au sein de la société congolaise sur les insupportables provocations du Général Muhoozi. Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, a salué cette fermeté, réaffirmant que « les frontières de la RDC ne sont pas négociables ». Les médias locaux et la société civile ont, quant à eux, vu dans cette riposte un symbole de résistance.
Une riposte digne contre les récits révisionnistes qui minent la souveraineté congolaise. Même l’opposition, souvent critique envers Kinshasa, a reconnu l’importance de cette position, attitude, stance. Pour beaucoup, Jacques Ychaligonza Nduru incarne désormais la figure d’un militaire patriote. Il endosse le statut de défenseur intransigeant de l’intégrité territoriale Congolaise.
Cette souveraineté que nul congolais ne peut brader face à certains voisins dont les ambitions dépassent souvent le cadre des opérations anti-terroristes. Cette réponse n’est pas qu’un coup médiatique. Elle s’inscrit dans un contexte où les FARDC et l’UPDF collaborent officiellement contre les groupes armés en Ituri. Le Lieutenant-Général Ychaligonza a rappelé que la coopération ne signifie pas soumission.
Elle ne permet pas non plus une ingérence indigeste dans les affaires intérieures de la RDC. En planifiant des opérations conjointes tout en condamnant les dérives verbales du Général Muhoozi Kainerugaba, il a montré que la RDC maîtrise l’art du réalisme stratégique : collaborer sans capituler. Le Lieutenant-Général Ychaligonza Nduru a offert au peuple congolais bien plus qu’une simple réplique.
C’est un rappel puissant que la dignité se conquiert par la fermeté et le respect de soi. Dans un pays trop souvent associé à la fragilité, sa voix a retenti comme un appel à l’unité et à la résilience. Le bouclier Congolais ne craint pas la lance Ougandaise, il lui enseigne le respect. Le tambour du sage ne répond pas au vacarme de l’insolent. Il rythme la fierté d’un peuple.
À l’heure où certains doutent encore de la capacité de la RDC à s’affirmer, Jacques Ychaligonza prouve que le Congo n’est pas un terrain de jeu pour les ambitions étrangères. Son courage doit inspirer chaque citoyen : la souveraineté ne se mendie pas, elle se défend. Et dans ce combat, le peuple congolais, désormais fier et uni, est prêt à écrire son propre chapitre de l’histoire.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













