Célébration de la journée internationale des droits dédiés à la femme, le parti politique ‘’Biso Peuple ‘’ n’est pas resté en marge concernant les activités organisées au cours de ce mois de mars. Cette formation politique a choisi le samedi 11 mars dernier pour célébrer cette journée en sortant de l’ordinaire.
Sous le leadership de sa présidente Sandrine Kaseka Nkola, le parti ‘’Biso Peuple ‘’, a organisé une grande conférence à son siège situé au numéro 40 de l’avenue Lado, dans la commune de Kintambo. Prenant la parole, Sandrine Kaseka Nkola, a d’entrée de jeu fait remarquer aux femmes de son parti, que l’heure n’est pas à se rendre dans des terrasses, bars ou autres endroits festifs, mais plutôt l’occasion de se mettre autour d’une même table en vue de réfléchir sur l’avenir et le bien-être de la RDC, héritage légué par les ancêtres. La présidente a rendu un vibrant hommage à tous les hommes qui ont accompagné les femmes à l’occasion de leur activité, avec la présence très remarquable de Maître Pitshou Lukusa, smSecrétaire général de ce parti de masse, affectueusement appelé ” Papa”.
Abordant son exposé intitulé ‘’Femme formée égale femme forte, la présidente de ‘’Biso Peuple ‘’ a indiqué que cette activité a été organisée pour répondre à l’appel lancé pour célébrer la journée internationale dédiée aux droits de la femme.
S’alignant étroitement derrière le thème national abordé par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi et les femmes lors de la célébration de cette journée le 8 mars au Palais du peuple sur ‘’l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC ‘’, le parti ‘’Biso peuple ‘’ s’est appesanti sur son propre thème intitulé ‘’Biso peuple pour une autonomisation effective des femmes et des filles en RDC ‘’.
Les femmes de ce parti en ont fait leur cheval de bataille étant donné qu’il s’agit des points qui touchent les femmes.
Sandrine Kaseka a indiqué que le seul et l’unique moyen qui peut permettre à la femme d’être autonome, c’est à travers la formation. L’occasion pour elle d’inviter les femmes à réfléchir et méditer efficacement et profondément autour de ce thème :’’ Femme formée, égale femme forte ‘’. L’oratrice a ainsi expliqué qu’une femme formée est une femme instruite, celle qui apprend, une femme qui dispose des connaissances très étendues, des bagages considérables et qui sait défendre valablement son métier. Cette femme qui n’a pas honte de vendre les braises, les pains et autres articles au bénéfice de son foyer.
La présidente de ‘’Biso peuple ‘’ a fait remarquer à l’assistance que cette formation que son parti met à la disposition des femmes, ne se réduit pas simplement à une formation académique. Mais bien plus une formation pratique. C’est pour cette raison que son parti s’est activement engagé à organiser des formations pratiques dans le but de concilier la théorie à la pratique, c’est-à-dire joindre l’utile à l’agréable. Ce qui permettra à la femme d’être formée et se prendre elle-même en charge. Sandrine Kaseka a martelé que l’un des objectifs assignés à travers cette formation, c’est de valoriser l’entreprenariat.
‘’ Une femme qui accepte d’être formée, est celle qui a des ambitions, une femme qui progresse dans la vie, qui pousse ses enfants à étudier et à devenir de personnes considérables dans la société. Cette femme devient ainsi forte’’, a soutenu Sandrine Kaseka, avant de décrire qu’une femme forte est celle qui sait prendre des décisions difficiles, mais qui construisent.
Rôle de l’Etat pour consolider les foyers
De son côté, la présidente de la Ligue des femmes de ‘’Biso peuple ‘’ Françoise Matonda Semeli, a abordé le point relatif au rôle de l’Etat dans la consolidation des foyers. La présidente de cette entité des femmes a rappelé aux mamans et aux jeunes filles présentes à cette activité y compris les hommes genrés qui ont accompagné les femmes, que l’Etat congolais à un rôle très important à jouer pour que les foyers des congolais soient forts. Vantant les atouts et qualités que regorgent la femme, Françoise Matonda Semeli a expliqué que de sa nature, la femme est un être très fort, dynamique qui se bat becs et ongles pour nourrir son foyer ou sa famille. Cependant, le constat fait est que les familles demeurent toujours dans un état de déséquilibre total. Et pourtant, c’est dans la famille que l’homme trouve satisfaction de tous ses besoins primaires (manger, se vêtir, se loger etc). Est-ce là un problème de la famille ou encore d’un père qui ne dispose pas des ressources financières disponibles pour prendre soin de la famille?
Face à ce questionnement, la présidente de la Ligue des femmes de ‘’Biso peuple ‘’, a elle-même répondu aisément que cette responsabilité incombe entièrement à l’Etat (congolais). Car, si l’Etat n’assure pas une rémunération conséquente aux parents (pères), ces derniers seront dans l’incapacité d’assumer leur responsabilité dans la famille. Françoise Matonda Semeli a fait remarquer que la responsabilité d’éduquer les enfants incombe aux parents. Cependant, c’est l’Etat qui est le pourvoyeur de l’instruction par la mise en place des infrastructures scolaires appropriées. Mutatis mutandis dans le domaine de la santé, où c’est l’Etat qui doit encore mettre à la disposition de sa population des structures sanitaires adéquates, cela dans plusieurs autres domaines de la vie. Françoise Matonda a martelé que sur ce point, son parti n’est resté pas à l’écart et contribue efficacement au développement du pays en mettant la formation en avant plan. Elle a indiqué que l’Etat doit faire la promotion sociale pour relever les familles, précisant ici que que Biso Peuple envisage la création de la classe moyenne. Cela, dans le but de réduire des écarts entre les riches, les pauvres et les moyens et que le panier de la ménagère réponde à un minimum vital.
La présidente de la Ligue des femmes a en outre rappelé aux femmes que l’Etat doit lutter contre les antivaleurs dans la société notamment contre la délinquance juvénile (phénomène kuluna)et protéger les valeurs que prône le pays.
Pour terminer son exposé, Françoise Matonda a rappelé que l’Etat a également l’obligation de mettre en place des structures psychologiques pour assurer la prise en charge psychologique adéquate en construisant des logements sociaux dignes et appropriés pour la population.
Conseil de l’interfédéral aux femmes
Saisissant l’opportunité, Christian Ngimbi, l’interfédéral de ‘’Biso Peuple ‘’, ville de Kinshasa a manifesté sa grande satisfaction d’accueillir cet événement mais surtout les femmes de ‘’Biso peuple ‘’, venues des 24 communes de Kinshasa ainsi que les hôtes de marque au siège national de son parti.
Christian Ngimbi s’est également dit heureux des conseils prodigués aux femmes par la présidente du parti Sandrine Kaseka et la présidente de la Ligue des femmes François Matonda. Cependant, l’interfédéral a exhorté les femmes de Biso Peuple à ne pas se borner seulement à les écouter et rester à la maison, mais bien plus à être des femmes qui vont mettre à contribution ce qu’elles ont entendues en vue du bien-être de la société. Christian Ngimbi a en outre exhorté les femmes à être des témoins de ce qui s’est passé et à relayer le même message d’un parti politique porteur d’un grand espoir pour le pays. Un parti qui est déterminé à apporter le changement à travers ses nobles idées constructrices d’un Congo grand, fort et prospère.
Signalons que le mot de bienvenue de cette activité des femmes a été dite par le secrétaire général du parti Me Pitshou Lukusa qui a invité les femmes à se sentir très à l’aise à l’occasion de cette journée spéciale leur dédiée. Il convient de noter que la journée a été ponctuée par le partage d’expériences d’une avocate, femme professionnelle, femme porteuse des enfants et qui tient convenablement son foyer.
Nico Kassanda













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