Le PPRD s’en prend violemment à Moïse Katumbi Chapwe

Le secrétaire national du parti du peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD) a appelé le président de la République Félix Tshisekedi à se méfier d’ex gouverneur du Katanga, le dissident du PPRD, Moise Katumbi, l’actuel coordonnateur de la plateforme Lamuka. 

Ses paroles et ses actes élogieux à son endroit vont se muer en attaques au vitriol, le prévient-il. Pour Adam Chalwe, Katumbi est aussi la personnalité qui divise le plus les Katangais. Il le surnomme  »le plus grand commun diviseur des Katangais ». C’est lui, d’après Chalwe, qui leur a fait perdre le pouvoir. Il accuse aussi Katumbi d’être champion de la victimisation, de la provoc, d’avoir torpillé la SNCC dont le patron a été promu Premier ministre, et de s’être opposé au découpage territoriale, pourtant bénéfiques aux administrés. Ci-dessous la tribune, la déclaration politique : En ma qualité de Secrétaire National du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), originaire de Kasenga dans le Haut-Katanga, c’est avec une attention soutenue que j’ai suivi le retour de Moise Katumbi Chapwe après trois années d’exil volontaire après s’être goujatement extirpé des affaires judiciaires le concernant. A cet effet, en âme et conscience, je ne peux m’empêcher de regretter le silence assourdissant dans lequel s’est claquemuré une partie de l’élite politique de l’ex-Grand Katanga qui pourtant aujourd’hui paie l’addition salée du travail de sape interne de cet ex-sociétaire du PPRD à la logorrhée provocatrice envers son père politique, le Camarade Joseph Kabila Kabange et aux cris d’orfraie endormants sur l’alternance pacifique réussie et la coalition politique qui en découle.  » On est homme par son passé  »disait André Malraux d’heureuse mémoire, le passé politique récent de Katumbi ne plaide pas pour donner un quelconque crédit à ses paroles ni à ses intentions actuelles. Il ne fait aucun doute que la perspective d’une alternance pacifique et apaisée et d’une coalition historique entre le leader du Cap pour le Changement (CACH), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et le leader du Front Commun pour le Congo (FCC), le Camarade Joseph Kabila Kabange, n’est pas du goût de celui qui se faisait appeler le Roi du Katanga et se voyait déjà en haut de l’affiche politique après les élections. De qui parlons-nous donc ? Du plus grand commun diviseur des Katangais Alors que le 17 mai 1997 marquait la fin de la dictature avec la victoire des forces d’émancipation sociales sous la houlette de Mzee Laurent-Désiré Kabila et consacrait l’accession du premier Chef d’Etat de l’espace katangais depuis l’Indépendance dont le Camarade Joseph Kabila Kabange a brillamment porté dans la suite, les idéaux et les objectifs de démocratisation et de progrès social, l’espace katangais présentait une unité solide. Ce soutien de cette communauté a constitué un gage de stabilité politique dans l’élan de reconstruction national entrepris. Ce n’est qu’à l’arrivée de Katumbi recruté en 2003 par feu Augustin Katumba Mwanke dans l’écurie PPRD Katanga et après que ce dernier se soit vu offrir une carrière politique en or par le Président Kabila que le venin de la division a été inoculé avec notamment en 2015 la création de factions et la naissance de dissensions qui aboutiront à la création du G7 avec certains leaders historiques de la province dont le regretté Charles Mwando Nsimba. On connait la suite, par son énergie positive divisionniste et fratricide dégagée, le syndrome de l’auto-flagellation politique katangaise a pris le dessus, nous faisant perdre la magistrature suprême. Dernier gouverneur du Grand Katanga, il a pourtant combattu farouchement par égoïsme le processus de décentralisation provincial pourtant constitutionnel en son article 2 de notre loi fondamentale qui a créé le Lualaba, le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Haut-Katanga, entreprise désormais saluée par tous les katangais.

 

 

Laisser un commentaire

Banner Meet DefMaks