Au cœur du gouvernement, un scandale financier secoue la Vice-Primature en charge de l’Intérieur, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, révélant des pratiques douteuses au sein de l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP). L’Inspection Générale des Finances a encore du boulot devant lui. Le nombre anormalement élevé des probables détournements intrigue en RD Congo.
Alors que la nécessité d’une identification précise et sécurisée se fait de plus en plus pressante, le ministère de tutelle de l’ONIP voit sa facture pour les nouvelles cartes d’identité passer de 300 millions à un énorme 1.2 milliards de dollars. Une augmentation exponentielle qui modifie foncièrement la facture initiale et qui frise une pratique qui s’apparente à une surfacturation criminelle.
Cette inflation choquante soulève des questions cruciales sur la transparence des dépenses publiques et l’intégrité des institutions chargées de garantir l’identité des citoyens. Alors que la crise identitaire s’aggrave et devient un défi majeur, comment justifier une telle augmentation de coûts pour un service aussi vital que l’identification nationale ?
Au-delà des chiffres astronomiques, ce scandale met en lumière les défaillances du système, laissant les citoyens perplexes et indignés devant une telle inefficacité et gaspillage de ressources. L’heure est venue de demander des comptes, de réclamer une gestion plus rigoureuse et transparente de nos institutions essentielles pour l’intégrité et la sécurité de notre société.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













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