« Il est demandé aux partis politiques dont les membres portent des tenues ou n’importe quel insigne qui ressemble à la tenue des policiers ou des militaires » d’arrêter, décide le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur.
« Plus question » de porter ce genre d’habits à partir de dimanche 19 juin soir, tranche Daniel Aselo. Arrestations autorisées « Tous les commissaires provinciaux et tous les responsables de l’Agence nationale des renseignements (ANR) sont en train de me suivre », relève-t-il. « Si vous voyez quelqu’un porter une tenue qui ressemble à celle de l’Armée ou de la Police, il faut l’arrêter et le mettre à disposition de ceux qui sont appelés à le juger ». Une décision qui intervient après que plusieurs personnalités et autres individus arborent des vêtements en treillis militaires en soutien aux FARDC qui font face aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Halte à la xénophobie Ce lundi, « j’ai une réunion avec tous les commandants des commissariats et sous-commissariat pour leur donner des instructions », a annoncé, le Général Sylvano Kasongo. Le commandant de la Police/Kinshasa se dit également opposé à la xénophobie. « La Police a la mission de sécuriser les personnes et leurs biens, même les étrangers qui ont élu domicile dans notre pays ont le droit d’être protégés ». Rais
on pour laquelle « nous allons instruire les policiers pour arrêter toute personne qui va stigmatiser les gens. On ne peut se mettre à traquer les gens à cause de leur morphologie. C’est inacceptable ». Dimanche dans la matinée dans la commune de Bandalungwa, un groupe d’individus non autrement identifiés armés des machettes se sont présentés devant un super marché spécialisé dans la vente des produits de Kivu disant être à la recherche des Rwandais. « Il y aura des sanctions », annonce le Général Sylvano Kasongo.
L’Objectif
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