La RD Congo traverse l’une des plus sombres et désastreuses périodes de son histoire. Au cœur de cette tragédie se trouvent les terroristes du RDF/M23, soutenus par des vassaux comme Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma. Ensemble, ils se livrent à un carnage sans précédent, poussant les civils congolais au bord de l’abîme.
Non seulement par les armes, mais aussi en les privant des ressources les plus élémentaires. Les “libérateurs auto-proclamés” veulent exterminer toute vie. Leur approche criminelle a des conséquences dévastatrices. Les atrocités infligées par les Rwandais ont laissé des cicatrices indélébiles sur le peuple congolais. Mais, aux atrocités physiques s’ajoutent maintenant des violences économiques qui s’intensifient chaque jour.
La famine menace d’éradiquer des vies qui sont déjà accablées par la douleur et la perte. Des entreprises, comme Cimak, suspendent ou placent en congé indéterminé leurs employés sans salaire, plongeant leurs familles dans une précarité insupportable. Chez Trabemco, des ouvriers doivent faire face à des arriérés de 8 à 10 mois de salaire, détournés par la guerre du Rwanda en RDC qui a anéanti leurs contrats.
Ces situations désespérées témoignent d’une élite congolaise vassalisée qui ne se soucie guère des vies qu’elle détruit. Les fonctionnaires de l’État, quant à eux, ne sont pas en reste. Il est inacceptable que des agents de la DGRAD n’aient pas perçu de salaire depuis plus de sept mois, tandis que d’autres se contentent de misérables 50 $ par mois, sans même accéder à une carte bancaire pour toucher leur dû.
L’État parallèle créé par ces pantins congolais est déjà en faillite avant de commencer à fonctionner, abandonnant ses serviteurs dans une obscurité étouffante, caricaturant ainsi la notion de service public. Mais ce n’est pas tout. De nombreux citoyens voient leurs épargnes piégées dans un système bancaire qui refuse d’ouvrir ses portes. Ceux qui ont la possibilité de retirer de l’argent sont soumis à des frais exorbitants.
Ce qui rend la situation encore plus intenable. Il est tout simplement révoltant que pour retirer 100 $, on soit extorqué de jusqu’à 25 $ en frais. Cela représente un vol pur et simple, un acte d’agression économique à l’encontre d’un peuple qui n’a que trop souffert. Face à cette calamité, il est crucial de mesurer l’ampleur de l’insécurité alimentaire qui menace les territoires congolais occupés par le Rwanda.
Ce fléau touche chaque citoyen, et l’apathie des pantins au service du Rwanda, de Corneille Nangaa à Willy Ngoma, est tout simplement inacceptable. Ils sont responsables de cette tragédie humaine, aplatissant toute résistance sous le poids de leur incompétence et de leur avarice. Nous appelons chaque Congolais et ami du Congo à faire preuve de solidarité avec les habitants de Goma et de Bukavu.
Si vous avez la chance d’avoir des sœurs et des frères dans ces régions ravagées par le Rwanda et en détresse, dépêchez-leur de la nourriture et de l’argent si possible. Le temps de l’indifférence est révolu ; aucune famille n’est à l’abri de ce désastre. Seule une action collective et résolue pourra apporter une lueur d’espoir. Il est temps de dire stop à cette vassalisation tragique. La RD Congo mérite mieux.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













