Dans les coulisses chatoyantes des orchestres et des groupes théâtraux congolais se cache un fléau indicible : l’abus sur des filles mineures. Malheureusement, ces pratiques sombres persistent, masquées par l’ombre du silence et de la tolérance. Malgré la gravité de ces actes, les autorités congolaises, notamment celles du ministère de la culture, de la justice, du genre et de la famille, semblent rester en retrait, laissant impunis ces crimes abominables.
Chaque note, chaque mouvement artistique devrait être empreint de passion et de respect, mais pour ces jeunes filles, l’art devient un piège, un terrain de chasse pour des prédateurs sans scrupules. Il est temps que la lumière de la justice éclaire ces ténèbres, que les voix de ces victimes soient entendues et que les coupables soient traduits en justice.
Les autorités congolaises doivent agir sans délai, mettre en place des mesures sévères pour punir ces actes odieux et protéger les plus vulnérables. Il est temps de briser le silence complice, de mettre fin à cette culture de l’impunité qui permet à ces prédateurs de prospérer au détriment de l’innocence bafouée des jeunes filles.
En sanctionnant avec la plus grande fermeté ces crimes innommables, en offrant un soutien inconditionnel aux victimes et en éduquant sur la prévention de tels abus, les autorités congolaises peuvent enfin marquer un tournant décisif dans la protection de la dignité et des droits des enfants dans les milieux artistiques. Il est temps d’agir, de mettre fin à cette tragédie silencieuse et d’assurer un avenir sûr et sain pour les générations futures.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
0 Comments