Le lundi 18 novembre 2024, à 13 heures, Martin Fayulu Madidi, figure montante de l’opposition en RD Congo, s’adressera à la Nation dans un contexte politique chargé. Ce discours intervient alors que le Président Félix Tshisekedi a exprimé son intention de créer une commission en 2025 pour envisager une révision ou un changement de la constitution.
Une initiative qui suscite déjà de vives réactions au sein de l’opposition et de la société civile. Martin Fayulu Madidi, connu pour son franc-parler et son engagement envers une démocratie véritable, pourrait bien se positionner comme la voix de la résistance face à ce projet controversé. Dans un pays où les changements constitutionnels ont souvent été utilisés comme des outils de manipulation du pouvoir.
Son discours pourrait revêtir une importance cruciale. L’opposant pourrait mettre en lumière les dangers d’une telle révision constitutionnelle, en soulignant que cela pourrait être perçu comme une tentative de consolider le pouvoir présidentiel et d’éroder les acquis démocratiques. En rappelant les leçons du passé, il pourrait évoquer les conséquences néfastes d’une gouvernance autoritaire.
Mais aussi l’importance de préserver les droits et libertés fondamentales des Congolais. Martin Fayulu Madidi est également susceptible de proposer une alternative constructive. Au lieu de chercher à modifier la constitution, il pourrait appeler à un dialogue national inclusif, où les voix de toutes les parties prenantes seraient entendues. D’ailleurs, il l’avait déjà proposé.
En prônant une réforme institutionnelle qui renforce les mécanismes de contrôle et d’équilibre, Martin Fayulu Madidi pourrait offrir une vision de l’avenir qui inspire confiance et espoir. La stratégie de l’opposant pourrait s’articuler autour de l’idée que le changement doit venir d’une volonté populaire plutôt que d’une décision imposée par le sommet.
En mobilisant les citoyens autour des valeurs de la démocratie, de la transparence et de la responsabilité, il pourrait galvaniser un mouvement qui s’oppose non seulement à la révision constitutionnelle, mais qui aspire également à un changement systémique. Ce discours de Martin Fayulu Madidi pourrait donc être un moment décisif pour l’opposition congolaise.
Ce serait un appel à la mobilisation citoyenne contre une dérive autoritaire. En s’adressant à la Nation, il aura l’occasion de redéfinir les contours d’une lutte qui dépasse les enjeux politiques immédiats, en plaçant au cœur du débat les aspirations légitimes du peuple congolais pour une démocratie véritable et participative. Ce moment pourrait symboliser un tournant dans la lutte pour la démocratie en RDC.
Le commandant du peuple, le “président élu” prend ainsi la tête de la contestation avec Moïse Katumbi et Delly Sesanga, une contestation qui s’annonce frontale. C’est un tournant politique majeur qui définira peut-être l’avenir où le courage et la détermination d’un homme pourraient inspirer une Nation à revendiquer son droit à un avenir meilleur.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR













