Aux Etats Unis, le Président Donald TRUMP « Autorité morale des républicains » a évoqué hier la possibilité de reporter l’élection présidentielle au vu des sondages qui lui sont défavorables.
Les premières personnes qui se sont opposées à cette entreprise de Monsieur Donald Tromp sont les sénateurs plus influents de son propre camp politique qui lui ont rappelé les termes de la Constitution américaine qui ne donne pas le pouvoir au Président de décider de la date de l’élection. On lui a dit aussi que si au 20 janvier, les élections ne sont pas organisées, c’est la Présidente de la chambre des représentants qui va assurer l’intérim du Président des Etats Unis jusqu’à l’élection présidentielle.
Face à cette opposition, Monsieur Donald TRUMP a renoncé à son idée macabre.
Si c’était en République Démocratique du Congo, les professeurs d’Université auraient inventés toute sorte de théorie pour soutenir le report de l’élection présidentielle voulue par l’autorité morale.
Face à quelqu’un qui veut garder le pouvoir en violation de la Constitution, nous devons tous nous opposer en commençant par les membres de son propre camp politique. Ce courage beaucoup de politiciens congolais ne l’ont pas. Il y a quelques cas rares dont celui d’Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA et de Monsieur KATUMBI CHAPWE.
Le Président Félix TSHISEKEDI devra nous éviter tout glissement du processus électoral en 2023. Il doit, avec son gouvernement, faire en sorte qu’en 2023, les élections aient lieu à la date gravée dans la Constitution. Il doit s’assurer que chaque année que les ressources sont mobilisées pour que les élections aient lieu à la date fixée par la Constitution.
En Italie, le Sénateur Mattéo SALVANI, chef du plus grand parti politique en termes d’expression de vote et ancien Ministre de l’intérieur, a vu ses immunités parlementaires levées hier pour permettre à la justice de le poursuivre pour avoir bloqué les navires des migrants sur la mer.
Les sénateurs n’ont pas bloqué la justice au motif qu’il est un grand politicien. Il reste grand mais il doit aller s’expliquer devant la justice qui a besoin de lui.
Chez nous, quand tu es grand, tu deviens intouchable. Quand tu es chef d’un grand parti politique, tous les membres du parti perdent toute indépendance et doivent s’aligner sur les points de vue de l’autorité morale même si on sait qu’elle n’a pas raison.
Les parlementaires qui sont recherchés par la justice doivent aller répondre. S’ils n’ont rien fait de mal, ils seront acquittés, c’est TOUT.
Ce genre de comportements ne permettront jamais à notre démocratie de grandir ni aux autorités morales de devenir responsables de leurs mauvais actes qui minent la politique du pays.
Nous sommes tous interpolés.
Nous suivons ces bons exemples.
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