Depuis que le Commissaire général de la Police nationale congolaise (PNC) le général Sylvano Kasongo a annoncé le déploiement de la police dans la ville province de Kinshasa afin de veiller à l’application des mesures préventives contre le Covid 19, dans la commune de Limete précisément au quartier Monbele, les policiers appliquent la loi sur ceux qui ne se conforment pas.
Vita Lolendo Michel, OPJ, du Sous-commissariat de Mombele, je commence par saluer le numéro 1 de la police de Kinshasa qui ne cesse de se dépasser afin que ce travail, s’exécute comme il se doit. Voilà pourquoi à partir de nous policier, nous devons nous protéger pour être exemplaires. Le plus grand problème dans ce quartier est que tous les habitants n’ont pas encore compris mais nous essayons toujours de les éveiller. Normalement, nous avertissons au moins deux fois avant d’arrêter une personne jugée majeure. Pour ceux d’environ 15 à 12 ans, nous leur disons d’aller demander le cache nez auprès de parents. Exceptionnellement pour les femmes enceintes et le gens de troisième âge, nous les interpellons à porter les cachez nez lorsqu’ils veulent causer avec une personne ou garder une distance d’un mètre. Toute autre personne est appelée à respecter les lois et l’amande de 5000 FC est obligatoire. Pour ceux qui jusqu’alors sont têtus, lorsqu’il paye 5000 FC à plusieurs reprises leur conscience sera interpellé. La loi est dure mais c’est la loi. Nous continuons à conscientiser la population de Mombele car jusqu’alors ils sont parmi ceux-là qui n’ont pas encore compris à quoi nous faisons face.
Mireille Mupompa, habitant dans le même quartier. ‘’ Je me disais que je ne porterai pas le masque mais depuis qu’on m’a arrêté deux fois et j’ai payé les 5000fc, je ne peux plus sortir sans cache-nez, je pensais que c’était des grimaces mais je l’ai subi.
JosuéKeba, commerçant.‘’ En fait moi, je me protège à cause de mon métier qui peut faciliter la contamination, j’ai aussi intérêt à protéger ma famille car ceci touche à ma vie, lorsque j’ai regardé à travers le monde ce que ce virus continue à faire, il nous est bénéfique de nous protéger, car la santé n’a pas de prix’’.
