Dans la lignée de grands notables de Tshangu, un digne fils de cette contrée en la personne de Séraphin Mamenga s’inspire de la situation géographique du district de la Tshangu pour le propulser sur la voie de l’émergence.
Une Géographie a un atout
Pour Séraphin Mamenga, l’un des cadres de la société FITEC, si la majorité de communes de TSHANGU n’ont pas réussi leur décollage économique, c’est à cause de la mauvaise politique du passé de tout centrer les activités importantes à Limete et Gombe. Ce Notable, explique ce retard par le fait que les 5 communes de ce district peuvent devenir des foyers de croissance économique à partir du moment où elles vont commencer à abriter des industries de transformation, facteur encore souvent absent. Le développement urbain à Tshangu dans la ville province de Kinshasa une Géographie a un atout. Le district de Tshangu est l’une des coins historiques de la capitale et ses origines remontent avec une forte population surnommée Chine populaire. Malgré son statut d’une forte démographie allant de Masina à Maluku, le district n’est pas développé pendant de nombreuses années. Sa position géographique se trouve à l’écart du principal axe de circulation (Boulevard Lumumba).
Développement urbain
Le district possède une identité moins culturelle et moins sécuritaire fort. Ce royaume s’est formé comme un continuum ethnique, ‘‘Luba-Bakongo’’. Le rythme effréné de son urbanisation contredit l’image habituelle d’un district rural. La complexité profonde de ses communes interroge les conceptions traditionnelles de l’urbain et des politiques classiques de développement. Suspendues entre chaos et créativité, les images de ces 5 communes semblent incapables de servir de base aux politiques de développement. La diversité est difficile à conceptualiser. Néanmoins, résoudre le casse-tête du développement urbain exige avant tout de forger des visions impartiales de l’urbain. Séraphin Mamenga ‘‘Nous soutenons l’idée qu’il est plus approprié d’appréhender les communes de Tshangu comme des zones grises urbaines qui ne prennent forme et vie qu’à travers la capacité d’agir et les pratiques des acteurs.
Dans cet article, je propose un nouveau regard sur les communes (Masina, Maluku, Ndjili, Kimbanseke Et Nsele), et j’expose les nombreuses perspectives et limites qui se font jour pour cette population selon leur propre point de vue avec le projet ‘‘Tshangu émergent’’. Un vieux papa, habitant la commune de Masina témoigne à ce sujet : ‘‘Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, car on ne la change ni la falsifie. Séraphin MAMENGA est une chance pour le district de Tshangu parce qu’il n’est pas un parvenu. Bagage intellectuel hors du commun, ayant grandi dans une famille stable, il fut parmi les premiers cadres véhiculés de Telecel. Homme sérieux et intègre, marié depuis des décennies, a côtoyé le haut niveau du pays et s’engage à servir son pays pour une émergence rapide ». Emplois ! La deuxième priorité pour TSHANGU, il faut transformer ses ressources naturelles, afin de créer des emplois pour sa main d’œuvre en forte croissance. Le coin produit d’importantes terres pour l’agriculture, car il n’existe qu’une poignée l’aéroport international de Ndjili dans ce coin. La transformation des produits agricoles est attractive pour une partie de la population en développement car cette activité requiert peu de capital et une main d’œuvre peu qualifiée.
Un espace sécurisé et aménagé
En revanche, l’accès à un espace sécurisé et aménagé, avec de l’électricité et de l’eau courante, ainsi qu’une bonne connectivité aux intrants et aux sources d’eau pour leur commercialisation sont des conditions requises. L’effort du gouvernement provincial doit donc se concentrer sur la mise en place de ces conditions de base, notamment en développant des communes à l’exemple de ce qui a été fait à Limete, Ngaliema et de la Gombe. Avec à la clé la création de nouveaux emplois pour sa jeunesse. La fusion de ces priorités va nous permettre d’imaginer le Tshangu de demain. Si le gouvernement provincial parvient à améliorer les affaires et l’efficience de ses terres (agriculture), et étant donné les nombreuses ressources agricoles et sa proximité avec le marché Liberté, les investisseurs locaux ainsi qu’internationaux devraient se ruer sur la partie Est de la capitale. Pour ce qui concerne les routes de ses communes pour relier le centre-ville : En s’appuyant sur les documents encadrant l’aménagement des communes, l’article se propose de commencer par mettre en évidence les effets attendus des projets routiers : le désenclavement et la mise en valeur du foncier traversé, de l’autre.
Dans le contexte géographique, les routes de désenclavement portent aussi des enjeux de pénétration : l’accès au foncier devient une motivation supplémentaire à la mise en place de ces routes.
Pierrot Tako Alves
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