Première à Kinshasa : Les Wewas s’adonnent au vol des perruques

Au lieu de rendre service, les conducteurs de moto ont développé un autre mode pour voler : celui de ravir les perruques tant des passagers que des piétons.

C’est le cas notamment dans de grands carrefours de la capitale et le plus souvent dans les arrêts de bus : Place Victoire, Rond-point Huileries, Rond-point Ngaba, Grand marché (Zando), Marché de la Liberté, …. Le comble, les perruques coûtent chers dans le marché à Kinshasa. Tenez, les plantes de cabelo se vendent à 45 USD dollars et peuvent aller jusqu’à 250 USD dollars.

Et pourtant, selon Sheyla Emendja habitant Yolo dans la commune de Kalamu, les perruques ont une très grande importance chez les femmes, ils nous rendent propres. A présent, nous sommes plus à l’aise si on marche, nous sommes obligés de toucher notre perruque. Et parfois, tu dois mettre des pinces ou tisser pour éviter d’être victime.

« Moi, on m’a volé vers Pont Kabu sur la moto, je partais en ville. Il y avait encore une moto derrière moi avec un client, il m’a directement tiré la perruque. Je suis restée très bizarre le comble. Je n’avais même pas peigné mes cheveux ni même arrangé. J’étais restée très sale, je dis au motocycliste qui me conduisait de le suivre. Pour le convaincre, je lui ai proposé une grosse somme d’argent. Fort malheureusement, le conducteur de moto a refusé craignant le vol de sa moto vais lui ajouter l’argent. Et ce dernier d’ajouter que ces gens sont des criminels. Je recommande aux femmes d’arranger leurs cheveux avant de sortir pour éviter de se retrouver dans ma situation.

Le sac, le téléphone et autres objets de valeur ne sont pas épargnés. Et cela au vu et au su des forces de l’ordre exprimant ainsi leur impuissance. Pour arriver à leurs fins, ces malfrats utilisent une manie. Ils font d’abord semblant de toucher les cheveux et passent ensuite au forfait.

Sephora Emendja/Stagiaire IFASIC

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