Seules 16 universités autorisées à organiser la Faculté de Médecine. Il s’agit notamment des Universités de Kinshasa, de Lubumbashi, de Kisangani, catholique de Bukavu, protestante au Congo, évangélique en Afrique, de Kikwit, officielle de Bukavu, de Goma, de Tshumbe, catholique de Graben, Kongo, de Mbandaka, libre des pays de grands lacs, de Kindu et officielle de Mbuji-Mayi, ce sont les seuls établissements autorisés à organiser la Faculté de Médecine.
« Cette décision fait suite aux recommandations des états généraux relatives à l’assainissement du secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) » tenus à Lubumbashi du 10 au 14 septembre et motivée par le rapport de l’Ordre national des médecins présenté et adopté lors de ces travaux, fait savoir Muhindo Nzangi. Dans sa décision, le ministre de l’ESU Muhindo Nzangi précise que « les dispositions ultérieures préciseront les modalités de réorientation des étudiants des classes montantes des établissements frappés par la mesure de fermeture de faculté de médecine, vers les universités viables appelées à poursuivre les enseignements de médecine ». « Depuis l’année académique 2013-2014, tous les établissements organisant la faculté de médecine avaient un moratoire de 3 ans pour se conformer aux normes de fonctionnement », rappelle le cabinet du ministre de l’ESU. Ces établissements devraient, par exemple, « se doter des cliniques universitaires propres, sans parler du critère exclusif de 3 à 5 professeurs en propre » Concrètement, ils étaient « bien informés. La décision a été précédée d’un moratoire, d’un audit organisationnel, du contrôle de viabilité de l’ESU, d’une enquête nationale ainsi que d’une enquête indépendante de l’Ordre des médecins qui ont abouti aux mêmes conclusions, présentées et validées par les états généraux de l’ESU ». Certains appellent le ministre à revoir sa décision.
L’Objectif