L’armée congolaise est montée au créneau ce dimanche 04 mai pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « violation intentionnelle et flagrante du cessez-le-feu » par les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise.
Cette déclaration intervient suite à la prise de la localité de Lunyasenge, en territoire de Lubero (Nord-Kivu), tombée sous contrôle rebelle depuis le 2 mai. affirme l’ACP via le réseau X ( ex Twitter).
Dans un communiqué officiel lu par le colonel Mak Hazukay, porte-parole de l’armée dans le Grand-Nord, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent les rebelles d’avoir délibérément bafoué les engagements pris dans le cadre des négociations en cours à Doha (Qatar) et à Washington (États-Unis).
« Il s’agit d’un acte de provocation et de sabotage des efforts de paix », a déclaré le colonel Hazukay, ajoutant que l’armée congolaise se réserve le droit de « riposter sur tous les fronts si la menace persiste ».
Le communiqué souligne également que les FARDC continuent de faire preuve de retenue par respect pour le processus diplomatique engagé, mais n’excluent pas une réponse militaire appropriée si les violations se poursuivent.
Alors que la situation demeure instable autour du lac Édouard, les FARDC affirment maintenir leurs positions et protéger les zones stratégiques encore sous contrôle de l’État congolais.
Ephra Kimuana













