Rebondissement de l’affaire Bukanga-Lonzo: L’arrêt de la Cour Constitutionnelle qualifié d’un coup d’Etat judiciaire

Rebondissement de l’affaire Bukanga-Lonzo, incriminant l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo. La Cour Constitutionnelle a rendu son arrêt se déclarant entièrement la seule juridiction congolaise compétente pour juger le Sénateur Matata Ponyo.

Un arrêt qui a suscité une vive polémique dans le Chef de l’opinion. Cette décision de la plus haute instance du pays a été contestée principalement au sein du parti “ Leadership pour la bonne gouvernance et le développement, parti cher à Matata Ponyo. Son secrétaire général Franklin Tshamala, a qualifié cet arrêt de coup d’Etat judiciaire et du banditisme judiciaire. En ce qui concerne le revirement de la Cour Constitutionnelle, le secrétaire général du parti de Matata Ponyo a souligné que Matata s’attendait à tout. Il était avisé et s’était préparé à tout éventualité.

C’est à dire prêt à répondre aux questions de ces genres. Il précise qu’il est toujours serein. Il martèle que malgré ce qui était dit, il demeure candidat président de la république. “Nous avons suivi l’arrêt de la Cour Constitutionnelle à la requête de la Cour de Cassation, n’en déplaise à ceux qui font leur théâtre. Un théâtre de mauvais goût. La cour a bien fait travail sur la requête introduite en interprétation de l’article 164 de la Constitution. Parce que Constitutionnnellement elle n’avait pas qualité. Sa compétence est déjà définie mais elle s’est auto saisie elle même du dossier. Franklin Tshamala a fait remarquer qu’il n’existe pas d’éléments nouveaux dans cette affaire qui puisse entraîner qu’ Il n’y a pas non plus erreur matériel. “Ils se retrouvent en dialogue des juges et de cette réunion né un arrêt monstre ou la Cour se déclare compétente pour ouvrir le dossier qui était déjà clos par la même Cour et publié au journal officiel et pourtant l’on reconnaît que les arrêts de la Cour Constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont irrévocables.

Quelle paradoxe

Franklin a relevé que Bukanga-Lonzo a été géré par des Consortium des entreprises sud-africaines. Chose connu de tout le monde. Il pense qu’il aurait fallu plutôt demander de compte au ministre sectoriel et non au premier ministre. Rappelons que dans son arrêt, la Cour Constitutionnelle a renseigné que l’expression dans l’exercice de Fonction tel qu’envisager à l’article 163 de la Constitution signifie qu’il faut que le président de la République où le premier ministre aillent été en train de procéder à l’une des actes de ses fonction et doit être dans une situation d’exercice effective de fonction. Il peut donc être poursuivi pendant son mandat suivant la procédure dérogatoire au droit commun prévue dans la constitution.

Nico Kassanda

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