‘‘Le vin est tiré, il faut le boire’’ dit un viel adage romain. Quoi qu’il en soit, qu’on le veule ou pas, nous sommes devant une situation de fait accompli.

Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi sera investi comme président de la République le jeudi 24 janvier. Sans nul doute, le vocable réconciliation ne manquera pas d’occuper une place de choix dans ses premières allocutions en qualité de Chef de l’État investi. D’ailleurs, ce concept a déjà été au cœur de sa campagne électorale. D’aucuns se souviennent de la politique de la main tendue de FATSHI. La période de campagne électorale est révolue. Enterrons la hache de guerre, fixons les regards vers la reconstruction du pays. Halte à la chasse aux sorcières. Pourquoi prêter le flanc au tribalisme ? Georges Kapiamba de l’ACAJ s’est insurgé contre ce fléau dévastateur de la l’unité et de la cohésion nationales. Que l’on soit luba, mukongo, swahili ou mungala, le Congo est un et indivisible. L’exemple du feu Maréchal Mobutu, n’est- il pas évocateur à ce sujet.

JM Mawete